... ce devait être action décisive qui, en enfonçant le flanc ennemi, permettrait de raccourcir la guerre de plusieurs mois, et même de la terminer avant Noël.
C'était en tout cas une action audacieuse, qui allait mobiliser les troupes aéroportées sur une échelle jamais vue, les expédier loin en territoire ennemi, et leur demander de tenir sur place jusqu'à l'arrivée des renforts et des blindés.
C'était une action montée sur des prémisses extraordinairement optimistes et notamment l'absolue conviction que "les Allemands étaient finis".
C'était une action montée sur des prémisses extraordinairement optimistes et notamment l'absolue conviction que "les Allemands étaient finis".
C'était aussi, et peut-être surtout, une action destinée à redorer l'image des soldats britanniques, et en particulier celle du plus célèbre d'entre eux, Bernard Montgomery, dont l'étoile avait sérieusement pâli de ses récents déboires normands et qui entendait bien retrouver la place qui lui était due, loin devant l'Américain George Patton, au Panthéon des chefs victorieux.
C'était par conséquent, et avant même qu'elle ne débute, une action autant politique que militaire, une action que les Britanniques avaient réclamé à cor et à cri, et que les Américains n'avaient accepté que du bout des lèvres avant de bientôt s'en mordre les doigts.
Car ce fut en vérité un échec tragique ou, si l'on veut se montrer optimiste, un coûteux demi-succès, où la plupart des objectifs seraient atteints... sauf celui qui était véritablement essentiel et qui aurait justifié à lui seul les moyens déployés et les pertes subies.
Ce fut ce que ce que l'Histoire appellerait...
... un pont trop loin.
C'était par conséquent, et avant même qu'elle ne débute, une action autant politique que militaire, une action que les Britanniques avaient réclamé à cor et à cri, et que les Américains n'avaient accepté que du bout des lèvres avant de bientôt s'en mordre les doigts.
Car ce fut en vérité un échec tragique ou, si l'on veut se montrer optimiste, un coûteux demi-succès, où la plupart des objectifs seraient atteints... sauf celui qui était véritablement essentiel et qui aurait justifié à lui seul les moyens déployés et les pertes subies.
Ce fut ce que ce que l'Histoire appellerait...
... un pont trop loin.
1 commentaire:
J'ai hate de lire la suite, et merci pouyr votre blog.
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