... si l'Aviation japonaise ne porte aucune responsabilité dans la défaite des Philippines, le cas de l'Armée de Terre, et de son chef, le général Tomoyuki Yamashita, est en revanche plus difficile à trancher.
Comme à leur habitude, les fantassins japonais se sont battus avec courage, et même avec fanatisme. Et ils se sont battus jusqu'à la Mort, chargeant à la baïonnette face à des mitrailleuses lourdes, et préférant se suicider à la grenade ou se laisser incinérer par les lance-flammes américains plutôt que de céder un pouce de terrain.
A Manille, les 15 000 hommes du contre-amiral Iwabushi ont tous péris, de même que l'intégralité des défenseurs de Fort Drum, ou la quasi-totalité de ceux de Corregidor, ce qui, plus que tout autre discours, en dit long sur la détermination des soldats nippons.
Le problème, et pour paraphraser un certain général Patton, c'est qu'on ne gagne pas des batailles en mourant avec détermination pour son pays, mais bien en tuant les soldats plus ou moins déterminés du pays ennemi.
Or, si l'on se fie au strict bilan des pertes comparées, les Japonais étaient juste capables de se faire tuer dans les batailles, et particulièrement dans celle des Philippines, où quelque 300 000 d'entre eux trouvèrent la mort contre seulement 15 000 Américains, soit un ratio de 20 pour 1 !
L'ampleur des moyens déployés par les USA, que ce soit en tanks, en canons, en avions ou encore en navires de soutien, explique évidemment une bonne partie de cette incroyable différence, mais il n'en demeure pas moins que le Commandement japonais porte également une lourde part de responsabilités, lui qui, tout au long de la Guerre du Pacifique, fut incapable de concevoir une défense autre que purement statique.
Pendant des semaines, Yamashita s'entêta ainsi à expédier des dizaines de milliers d'hommes à Leyte, où ces derniers, du moins ceux qui n'avaient pas péri avant-même d'atteindre le port d'Ormoc, se faisaient hacher les uns après les autres par les Américains dans un combat perdu d'avance.
Et lorsque Yamashita se décida enfin à abandonner Manille, et toute idée de guerre conventionnelle, pour ne plus mener que des actions de guérilla dans les jungles ou les montagnes de Luzon, il avait déjà perdu ses meilleures troupes et la quasi-totalité de son équipement, en sorte que les survivants qui poursuivirent la lutte le firent le plus souvent au sein de petites unités privées de commandement central, et excédant rarement quelques dizaines d'hommes...
A Manille, les 15 000 hommes du contre-amiral Iwabushi ont tous péris, de même que l'intégralité des défenseurs de Fort Drum, ou la quasi-totalité de ceux de Corregidor, ce qui, plus que tout autre discours, en dit long sur la détermination des soldats nippons.
Le problème, et pour paraphraser un certain général Patton, c'est qu'on ne gagne pas des batailles en mourant avec détermination pour son pays, mais bien en tuant les soldats plus ou moins déterminés du pays ennemi.
Or, si l'on se fie au strict bilan des pertes comparées, les Japonais étaient juste capables de se faire tuer dans les batailles, et particulièrement dans celle des Philippines, où quelque 300 000 d'entre eux trouvèrent la mort contre seulement 15 000 Américains, soit un ratio de 20 pour 1 !
L'ampleur des moyens déployés par les USA, que ce soit en tanks, en canons, en avions ou encore en navires de soutien, explique évidemment une bonne partie de cette incroyable différence, mais il n'en demeure pas moins que le Commandement japonais porte également une lourde part de responsabilités, lui qui, tout au long de la Guerre du Pacifique, fut incapable de concevoir une défense autre que purement statique.
Pendant des semaines, Yamashita s'entêta ainsi à expédier des dizaines de milliers d'hommes à Leyte, où ces derniers, du moins ceux qui n'avaient pas péri avant-même d'atteindre le port d'Ormoc, se faisaient hacher les uns après les autres par les Américains dans un combat perdu d'avance.
Et lorsque Yamashita se décida enfin à abandonner Manille, et toute idée de guerre conventionnelle, pour ne plus mener que des actions de guérilla dans les jungles ou les montagnes de Luzon, il avait déjà perdu ses meilleures troupes et la quasi-totalité de son équipement, en sorte que les survivants qui poursuivirent la lutte le firent le plus souvent au sein de petites unités privées de commandement central, et excédant rarement quelques dizaines d'hommes...
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