jeudi 22 juillet 2010

2695 - des causes variées...

... sur les 70 avions perdus par le VMF-214, 18 avaient été abattus par la chasse ou la DCA japonaise... et un 19ème par la vedette lance-torpille américaine qu'il attaquait par erreur !

Cinq autres avaient brûlé dans l'incendie qui, le 19 mars 1945, avait ravagé les hangars du porte-avions Franklin.

Tous les autres, soit 46 appareils, avaient été détruits à la suite de divers accidents sans lien direct avec les combats et, pour 25 d'entre eux, dans des accidents survenus à des centaines et même des milliers de kilomètres des dits combats, que ce soit en Californie, aux îles Hawaï ou à Espiritu Santo.

Parmi ces accidents, les plus courants (plus d'une quinzaine de cas) étaient encore les crash à l'atterrissage, que ceux-ci soient provoqués par un capotage (c-à-d par le classique "cheval-de-bois" auquel le "Corsair", comme tous les avions à train classique, était fort sensible), par un atterrissage sur le ventre (dicté par une défaillance mécanique quelconque), ou (en 1944) par un mauvais rebond à l'appontage ou des brins d'arrêt non accrochés (et dès lors suivis par une chute à la mer ou un crash dans la barrière de sécurité).

Les problèmes moteur venaient en seconde position. Mais si l'incendie, la perte d'huile ou la chute brutale de puissance ne furent finalement responsables que de la perte de deux "Wildcat" et de cinq "Corsair" du -214, il convient cependant de mentionner le grand nombre de cas où des "Corsair" furent contraints d'interrompre leur vol et de revenir se poser prématurément suite à diverses défaillances de leur gros Pratt & Whitney R-2800, aussi puissant que difficile à entretenir sur le terrain.

La panne d'essence, causée par des réservoirs vides, une défaillance de la pompe d'alimentation ou une erreur de manipulation du pilote était quant à elle responsable de la perte de cinq appareils.

Enfin, loin derrière, on trouvait les crashs au décollage, les collisions en plein vol avec un autre appareil (ou avec un arbre) ou encore, pour l'anecdote, la rencontre inopinée avec un bombardier B-24 qui, le 1er janvier 1944, avait aplati le "Corsair" du Major Miller, pourtant sagement rangé sur son parking...

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