... même s'il devint plus célèbre que la plupart, le VMF-214 n'était en fait qu'un escadron de chasse ordinaire.
En regard du nombre de missions qu'il lança, ou des victoires qu'il revendiqua, le -214 - du moins celui commandé par Boyington - fut assurément surmédiatisé.
Mais si cette surmédiatisation se limita, à l'époque, à présenter l'unité sous son jour le plus favorable, et ce à de pures fins de Propagande, elle a aussi laissé suffisamment de traces pour nous permettre, aujourd'hui, d'analyser "l'envers du décor", c-à-d les aspects les moins glorieux, ou les plus secrets, de la guerre aérienne.
A certaines nuances-près, elle nous permet même, comme nous allons le voir, d'extrapoler cette analyse aux centaines et centaines d'unités analogues qui, dans le Pacique comme en Europe, dans le camp Allié comme dans celui des puissances de l'Axe, avaient jour après jour lancé leurs avions dans le ciel afin d'y affronter les appareils ennemis, escorter les bombardiers ou encore soutenir l'action des troupes au sol.
A certaines nuances-près, elle nous permet même, comme nous allons le voir, d'extrapoler cette analyse aux centaines et centaines d'unités analogues qui, dans le Pacique comme en Europe, dans le camp Allié comme dans celui des puissances de l'Axe, avaient jour après jour lancé leurs avions dans le ciel afin d'y affronter les appareils ennemis, escorter les bombardiers ou encore soutenir l'action des troupes au sol.
Pour le lecteur contemporain, la découverte la plus troublante réside assurément dans le nombre très élevé d'avions, mais aussi de pilotes, perdus par accidents sans lien direct avec les combats.
Qu'elles aient eu lieu durant des vols d'entraînement ou de convoyage, qu'elles soient la conséquence d'erreurs de pilotage, de pannes d'essence, de défaillances mécaniques ou encore des hasards de la météo, ces pertes, constamment passées sous silence durant la guerre, et encore le plus souvent ignorées aujourd'hui par les cinéastes... et les historiens, ces pertes, donc, sont pourtant essentielles pour qui souhaite mesurer l'efficacité réelle de l'arme aérienne.
Et dans le cas du -214, ces statistiques sont pour le moins stupéfiantes...
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