
En 1958, la publication de Baa Baa Black Sheep, son autobiographie (très) romancée, lui permet au moins de soulager ses dettes et d’affronter, en 1966, un nouvel ennemi au moins aussi redoutable que les "Zero", et qui le poursuivra bien plus longtemps : le cancer.
Dans ses moments de rémission, il se transforme en artiste-peintre et, sous le pseudonyme de "Greg", parvient même à vendre quelques toiles : des scènes de désert, à des années-lumière de son passé guerrier.

Une série qui, à nouveau, le sauvera de ses créanciers, mais lui vaudra en revanche les reproches de ses anciens camarades de combat, fort aigris de se voir représentés à l’écran comme autant de brutes avinées et immatures.

"Montrez-moi un héros, je vous montrerai un pauvre type", dit alors cet homme qui, rendu méconnaissable par les ravages de l’alcool et du cancer, va finalement s’éteindre à Fresno (Californie) le 11 janvier 1988, à l’âge de 75 ans
Enterré au cimetière militaire d’Arlington avec tous les honneurs, mais sous une pierre tombale d’une banalité affligeante – toujours ce même paradoxe, à l’image de toute sa vie - Boyington n’avait en réalité commandé les "Moutons noirs" que pendant quatre mois.
Quatre mois qui avaient suffi à créer une Légende…
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