
Dès l’aube, des centaines d’appareils, dont seize "Corsair" du VMF-214, sont lancés à l’assaut des terrains japonais pour des missions de straffing qui, si elles ne permettent pas aux "Moutons noirs" d’apercevoir un seul avion japonais dans le ciel, leur valent en revanche de perdre un "Corsair" et son pilote (1), victimes de l’artillerie antiaérienne japonaise !

Chez les pilotes restés à bord du porte-avions, la frustration de ne pas voler, mais aussi la nervosité, est extrême.
Les alertes se succèdent sans discontinuer : à si faible distance des terrains d’aviation japonais, chacun à bord craint en effet l’arme la plus terrible de l’ennemi : les avions-suicide kamikaze qui, depuis octobre 1944, ont déjà coulé ou endommagé des dizaines de bâtiments de la flotte (2).

Un pont surchargé de dizaines d’avions prêts au décollage et bourrés d’essence et de munitions...
En une fraction de seconde, l’enfer se déchaîne. Un enfer de flammes et d’explosions qui, durant des heures, vont ravager l’immense bâtiment, voué à une disparition certaine…
(1) capturé par les Japonais, puis torturé, le Lieutenant John Stodd sera libéré fin août 1945
(2) entre mars et août 1945, les avions suicide allaient détruire 9 destroyers et 6 transports, endommager 10 cuirassés, 16 porte-avions, 4 croiseurs, 81 destroyers, 44 transports et 62 plus petits bâtiments, et coûter la vie à plus de 4 500 marins américains.
(1) capturé par les Japonais, puis torturé, le Lieutenant John Stodd sera libéré fin août 1945
(2) entre mars et août 1945, les avions suicide allaient détruire 9 destroyers et 6 transports, endommager 10 cuirassés, 16 porte-avions, 4 croiseurs, 81 destroyers, 44 transports et 62 plus petits bâtiments, et coûter la vie à plus de 4 500 marins américains.
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