
Il faut dire que pour la reconquête des îles du Pacifique, et pour la future invasion du Japon, les chasseurs-bombardiers sont infiniment plus utiles que les intercepteurs purs, ce pourquoi les ailes des "Corsair" qui sortent à présent d’usine sont hérissées de rails et de supports destinés à l’emport d’une multitude de charges externes.

L'un dans l'autre, ce n'est que le 16 janvier 1945 – soit plus d’un an après la disparition de Boyington au-dessus de Rabaul ! - que débutent enfin les premières véritables qualifications à l’appontage, à bord du vieux USS Ranger.
Des essais qui, comme il fallait s’y attendre, entraînent un nouveau lot d’accidents car le "Corsair", même s’il s’est beaucoup assagi depuis ses débuts, demeure un animal rétif, particulièrement à l’appontage : la visibilité vers l’avant, autrefois exécrable, est aujourd’hui simplement mauvaise et, sous peine de graves ennuis, impose une approche strictement horizontale, et un accrochage des brins d'arrêt pour le moins acrobatique

Le 7 février, l'immense bâtiment de 35 000 tonnes et de 270 mètres de long appareille enfin pour le Front et une campagne que chaque pilote espère glorieuse mais qui va hélas tourner à la tragédie…
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