vendredi 12 mars 2010

2560 - sur la défensive

… en plus d’un déficit démographique plus ou moins important, l’Allemagne, l’Italie et le Japon allaient donc devoir combattre avec des handicaps géographiques considérables.

A l’exception de quelques fleuves, la première ne disposait pas de véritables obstacles de nature à empêcher une invasion, ou du moins à la retarder durablement.

Et une défense "en profondeur" n’était possible… qu’à l’extérieur de ses frontières.

Avec son relief fréquemment montagneux, l’Italie disposait certes de meilleurs obstacles naturels.

Mais comme Mussolini allait prématurément user les faibles moyens militaires dont il disposait dans une suite d’aventures coloniales sans lendemain menées de l’autre côté de la Méditerranée, la démonstration n’en serait finalement apportée que… par les Allemands seuls, à l’automne 1943.

Comme l’Angleterre, le Japon avait pour sa part l’avantage d’être une île – ou plus exactement un archipel – ce qui, en vérité, représentait un sérieux obstacle à tout envahisseur potentiel,.

Mais cet atout faisait également planer une menace mortelle sur le pays advenant le cas où le dit envahisseur parviendrait – ce qui finit d’ailleurs par arriver – à lui imposer un blocus maritime, lequel le priverait alors des matières premières indispensables à son effort de guerre.

La course pour ces matières premières constituait d’ailleurs le moteur principal - pour ne pas dire unique – de ce conflit où Berlin, Rome et Tokyo ne s’était engagés que pour s’emparer chez autrui de ce qu’ils ne possédaient pas chez eux, à commencer par le précieux pétrole, ressource vitale de toute guerre mécanisée…

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