
Repartie à l'attaque en janvier 1942, elle finira par s'emparer de Tobrouk mais, pour la même raison, devra à nouveau stopper sa progression à la fin juillet, à une centaine de kilomètres d'Alexandrie, dans une petite localité connue sous le nom d'El-Alamein.
Plus que la résistance des Britanniques, c'est en effet le ravitaillement qui, comme toujours dans le désert, détermine le succès ou l'échec : pour parvenir jusqu'à El-Alamein, renforts, approvisionnements ou munitions doivent en effet traverser la Méditerranée par mer ou par air.

Avec Gibraltar, Alexandrie, et surtout Malte, petite île située au sud de la Sicile et au beau milieu de la Méditerranée, les Britanniques disposent en effet d’atouts qui vont leur permettre de couler plus d'un demi-million de tonnes de navires allemands et italiens.

En vain : le 23 octobre, la VIIIème Armée, à présent sous le commandement de Bernard Montgomery, peut passer à l’offensive et ce sans que les Allemands, faute de renforts et d’approvisionnements, soient en mesure de s’y opposer.
Deux semaines plus tard, ce qui reste de l'Afrika Korps – une dizaine de milliers d’hommes et une vingtaine de tanks - doit retraiter jusqu'à la Passe d'Halfaya, à la frontière lybienne.
Encore deux mois, et la Lybie italienne ne sera plus qu’un lointain souvenir…
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