
S'ils avaient accepté de déposer les armes près de Lienz, c'était dans l'espoir de pouvoir un jour reprendre le combat, aux côtés de ces mêmes Britanniques, contre l'Armée rouge ou, du moins, dans celui d'être autorisés à demeurer dans une région où leurs familles étaient venues s'établir, de 1943 à 1944.
Mais les Britanniques ne l'entendent hélas pas de cette oreille...

La confusion est totale. Les femmes hurlent, les hommes se battent, et c'est à coups de matraques, de baïonnettes, et finalement de fusils, que les Britanniques réussissent finalement à les faire monter dans les wagons.

Arguant du fait qu'ils se sont engagés pour combattre les soldats allemands et pas pour matraquer des femmes et des enfants, certains soldats britanniques se rebiffent néanmoins, et sont discrètement mis à l'écart de ce qui va constituer un des épisodes les moins glorieux - et les plus secrets - de l'Histoire militaire britannique.
Dans les tragédies les plus noires, il y a cependant toujours un au moins un bref éclat de lumière. En tant qu'aristocrate prussien, Helmuth von Pannwitz n'est évidemment pas visé par l'ordre d'expulsion des "citoyens soviétiques". Mais en tant que dernier commandant de la 1e Kosaken Division, il se sent obligé de partager le sort de ses hommes, et se livre donc volontairement aux Soviétiques, qui le pendront en janvier 1947...
2 commentaires:
Une bien triste histoire. Ces cosaques sont évoqués dans le James Bond "golden eye"
ce même fait est écoqué dans le roman de Carlo Sgorlon "l'armata dei fiumi perduti"(l'armée des fleuves perdus) ainsi que le sort des cosaques du Terek à qui Hitler avait promis une terre dans le Frioul au nord de l'Italie
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