vendredi 5 février 2010

2525 - beautés ukrainiennes

… l`Ukraine, c’est le symbole par excellence des occasions gâchées.

Comme les Pays baltes, l’Ukraine offre pourtant un excellent potentiel pour une Collaboration active avec le Reich : les contentieux avec Moscou sont en effet innombrables, de l’interdiction de la langue ukrainienne dans les écoles à la fin du 19ème siècle aux effroyables famines des années 1930, en passant par la destruction des lieux de culte ou encore les arrestations et exécutions sommaires de dizaines de milliers de nationalistes ukrainiens.

De fait, au déclenchement de l’Opération Barbarossa, c’est à coups de fusils que les Ukrainiens saluent le départ des soldats de l’Armée rouge, réservant fleurs et sourires à ceux de la Wehrmacht.

A l’euphorie succède hélas la gueule de bois, car le Reich, fidèle à ses mauvaises habitudes, laisse passer sa chance : loin d’offrir aux Ukrainiens la patrie qu’ils réclament, les Allemands se contentent en effet d’administrer le pays à leur bénéfice exclusif et avec leur brutalité coutumière, puis d’enrôler des supplétifs locaux pour en découdre avec les Juifs, les communistes et les mécontents.

Il faut attendre 1943 pour qu'un pas décisif soit franchi avec la création de la 14e Waffen Grenadier Division der SS "Galizien", pour laquelle 80 000 volontaires se présentent, mais qui n’en conserve finalement qu’une vingtaine de milliers, lesquels, une fois de plus, vont se contenter de lutter contre les Partisans dans les Balkans plutôt que d’affronter l’Armée rouge...

Au total, plus de 200 000 Ukrainiens finiront par revêtir un uniforme allemand, mais surtout comme Hiwis ou au sein de bataillons de police - "Galizisches SS Freiwilligen Regiment" aussi impitoyables envers les civils désarmés qu'inefficaces sur le plan militaire.

En 1944, alors que le Reich est déjà entré en agonie, les volontaires ukrainiens encore en activité sont incorporés au sein de la ROA d'Andreï Vlassov, ce qui déclenche de telles protestations dans leurs rangs qu'ils finissent par obtenir gain de cause et par former l'Ukraiinska Nazionalna Armija, c-à-d la grande "Armée nationale ukrainienne" qu'ils réclamaient en vain depuis 1941 !

Mais il est bien trop tard et c'est à peine si leur chef, le général Pavlo Schandruk, parvient encore à rassembler une cinquantaine de milliers d'hommes, condamnés d'avance par l'implacable progression du rouleau compresseur russe...

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