
Cette histoire tragique débute en août 1941, lorsque le major Ivan Nikitovich Kononov, qui couvre la retraite de l'Armée rouge en Biélorussie, décide de déserter et de rallier le camp allemand, emportant avec lui l'intégralité de ses cosaques du 436ème régiment d'Infanterie.
Flairant la bonne affaire, les Allemands ont - pour une fois - l'intelligence de ne pas l'éconduire sine die.

Fin septembre, cette nouvelle unité, baptisée 120ème régiment de Cosaques du Don, compte quelque 2 000 hommes qui, pour l'essentiel, vont opérer sur les arrières du Front mais ne dédaigneront pas, à l'occasion, s'aventurer en première ligne, pour y couper la langue des commissaires politiques
L'expérience s'étant avérée satisfaisante, Hitler va ensuite autoriser, au printemps 1942, la création d'un nombre de plus en plus important d'unités cosaques. et même de quelques districts cosaques en principe autonomes mais toujours étroitement surveillés par Berlin.

Pourtant, et de manière a priori paradoxale, le désastre de Stalingrad va pousser davantage de Cosaques dans le camp allemand, non par affinité idéologique mais par simple volonté d'échapper aux représailles des Soviétiques, qui s'en prennent non seulement aux combattants mais aussi aux femmes, enfants et parents de ceux-ci...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire