
Fréquemment attribuée, à tort ou à raison, à Adolf Hitler lui-même, cette phrase est en tout cas symptomatique de l’opinion que se font les Allemands sur cette étrange "Légion indienne", que personne ne peut utiliser sur un champ de bataille.

Au printemps 1943, et comme il faut bien en faire quelque chose, on va finalement les stationner tout au long Mur de l’Atlantique, et plus précisément en Hollande, où ils vont monter la garde devant une mer perpétuellement vide de tout navire allié, et mollement contrôler les rares autochtones encore autorisés à circuler dans les parages.

Mais à l’été, la réussite du Débarquement de Normandie, où ils n’ont – et pour cause – pris aucune part, les force à reprendre le chemin de l’Allemagne.


Un mois plus tard, repliés près de la frontière suisse, les Indiens, désormais sans arme, se rendent finalement aux Américains, lesquels les refilent aussitôt aux Britanniques,... c.-à-d. à leurs anciens camarades de combat !
Rapatriés en Inde à la fin de l’année, les survivants de cette Légion pour le moins improbable seront finalement libérés en 1946 (3)
(1) Réfugié à Singapour, Subhash Chandra Bose aurait été tué en août 1945, dans un accident d’avion demeuré fort mystérieux.
(2) la Horst Wessel était principalement composée de Volksdeutsche hongrois.
(3) Plusieurs dizaines d’entre eux auraient néanmoins été rétrocédés aux autorités françaises, lesquelles les auraient ensuite employés au déminage des plages et jusqu’à ce que mort s’ensuive...
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