
Pour Hitler, et la Wehrmacht, la Finlande constitue en effet un excellent axe de pénétration vers le territoire soviétique, et en particulier vers la ville de Leningrad.
Pour Himmler, et la SS, la Finlande représente également un vivier de combattants "nordiques" d'autant plus "convenables" qu'ils ne rêvent que de prendre leur revanche sur les Russes qui les ont contraints à une paix humiliante.

Conscients de l’enjeu, et de la perspective de récupérer grâce au Reich les territoires abandonnés à l'URSS, les Finlandais, qui ont par ailleurs besoin du soutien et du matériel militaire allemands, acquiescent facilement à la première demande.
Mais la seconde pose néanmoins problème : si la guerre - comme c’est probable - reprend demain contre l’URSS, la Finlande aura évidemment besoin de tous ses jeunes-gens,… et donc de ceux qui se seront déjà engagés sous les couleurs allemandes.

Au total près de 1 500 hommes, dont de nombreux vétérans de la guerre russo-finlandaise, finiront par intégrer les rangs de la SS-Wiking. Les Allemands en souhaiteraient davantage, mais l’armée finlandaise, qui doit compenser ses propres pertes sur le Front russe, est de plus en plus réticente à voir mourir ses nationaux sous un autre drapeau que le sien (1).

Quelques-uns continueront malgré tout à se battre pour le Reich,… y compris lorsque leur propre pays se retrouvera en guerre contre l’Allemagne, au terme du renversement d’alliance de septembre 1944…
(1) Au final, on dénombrera près de 300 tués parmi les Finlandais, soit environ 20 % des effectifs mis en ligne
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