
... en réalité, il y a déjà plusieurs jours que la Bataille de Koursk a commencé dans les airs.
Fin juin, les bombardiers de la Luftwaffe ont en effet mené plusieurs attaques derrière le Front, sur les usines de chars de Gorki ou les dépôts de carburant de Saratov, ou au-dessus du saillant lui-même, sur les terrains d'aviation situés entre Orel et Koursk
Mais les bombardiers allemands sont trop petits, et trop peu nombreux, pour provoquer autre chose que de vagues nuisances dans le dispositif soviétique.
Pire : les Soviétiques ont immédiatement répliqué, en lançant à leur tour des frappes aériennes sur Briansk ou Orel et, surtout, en mettant sur pied une gigantesque "attaque préventive" dont le but est d'écraser par surprise la Luftwaffe avant-même le début de l'offensive de la Wehrmacht, prévue pour 05h00, le 5 juillet 1943.
Le 5 juillet, vers 03h00, près de 400 appareils décollent donc à destination des aérodromes allemands situés près de Kharkov.
Ils sont malheureusement repérés par les radars allemands, ce qui va permettre à la chasse de décoller en catastrophe et de fondre sur eux. Dans ce petit jeu du tel est pris qui croyait surprendre, l'affaire tourne vite au désastre pour les Soviétiques, dont les avions sont surchargés de bombes.
"C'était un spectacle qu'on voit rarement", écrira le général Seidemann. "Partout des appareils s'abattaient en flammes". De fait, quelque 120 appareils marqués de l'étoile rouge se retrouvent bientôt au tapis. Et lorsque les survivants atteignent enfin leurs objectifs, c'est pour ne plus y trouver âme qui vive, et y larguer leurs bombes au hasard.
Avantage aux Allemands donc, qui, pourtant, sont passés à quelques minutes du désastre et qui, surtout, ont dû faire face - ce qui est quasiment un nouveauté en soi - à une attaque soviétique non seulement massive mais également intelligemment montée et bien coordonnée.
On n'a encore rien vu...
Fin juin, les bombardiers de la Luftwaffe ont en effet mené plusieurs attaques derrière le Front, sur les usines de chars de Gorki ou les dépôts de carburant de Saratov, ou au-dessus du saillant lui-même, sur les terrains d'aviation situés entre Orel et Koursk
Mais les bombardiers allemands sont trop petits, et trop peu nombreux, pour provoquer autre chose que de vagues nuisances dans le dispositif soviétique.
Pire : les Soviétiques ont immédiatement répliqué, en lançant à leur tour des frappes aériennes sur Briansk ou Orel et, surtout, en mettant sur pied une gigantesque "attaque préventive" dont le but est d'écraser par surprise la Luftwaffe avant-même le début de l'offensive de la Wehrmacht, prévue pour 05h00, le 5 juillet 1943.

Ils sont malheureusement repérés par les radars allemands, ce qui va permettre à la chasse de décoller en catastrophe et de fondre sur eux. Dans ce petit jeu du tel est pris qui croyait surprendre, l'affaire tourne vite au désastre pour les Soviétiques, dont les avions sont surchargés de bombes.
"C'était un spectacle qu'on voit rarement", écrira le général Seidemann. "Partout des appareils s'abattaient en flammes". De fait, quelque 120 appareils marqués de l'étoile rouge se retrouvent bientôt au tapis. Et lorsque les survivants atteignent enfin leurs objectifs, c'est pour ne plus y trouver âme qui vive, et y larguer leurs bombes au hasard.
Avantage aux Allemands donc, qui, pourtant, sont passés à quelques minutes du désastre et qui, surtout, ont dû faire face - ce qui est quasiment un nouveauté en soi - à une attaque soviétique non seulement massive mais également intelligemment montée et bien coordonnée.
On n'a encore rien vu...
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