
... si l’offensive allemande a bien débuté dans les airs, elle va en revanche très vite prendre une tournure beaucoup plus inquiétante au sol.
Géographiquement parlant, le saillant de Koursk est une immense plaine qui se prêterait remarquablement bien aux mouvements des blindés, n’était l’existence de quelques rivières et vallées et, surtout, de champs de blé où pourraient se dissimuler des armées entières.
Aussi, dès l’après-midi du 4 juillet, la IVème Panzer commence-t-elle à investir les collines basses qui, au sud du saillant, dominent la plaine et constituent autant de magnifiques postes d’observation pour les Soviétiques.
Si cette attaque limitée est couronnée de succès, l’affaire ne se déroule pourtant pas sans casse – en maints endroits, il faut même recourir aux lance-flammes pour déloger les Soviétiques - et augure plutôt mal de la suite, d’autant qu’à 22h30, c’est au tour de l’artillerie soviétique de se déchaîner contre les positions allemandes.
Bien que les dégâts qu’elle provoque sur les avant-postes allemands demeurent fort limités, les cratères d’obus, et la pluie qui tombe en abondance, vont singulièrement compliquer la progression des troupes et des chars, le lendemain.
Au Nord, la préparation allemande se limite à quelques bombardements de Junkers 87, suivis d’un violent pilonnage d’artillerie,... auquel, à 22h30, les canons de l’Armée rouge répliquent également du tac au tac.
Plusieurs batteries allemandes sont touchées mais, là encore, l’affaire démontre surtout que les Soviétiques sont prêts à se battre, et pas du tout disposés à se laisser impressionner par les moyens, pourtant gigantesques, que la Wehrmacht et la Luftwaffe ont rassemblé pour l’occasion...
Géographiquement parlant, le saillant de Koursk est une immense plaine qui se prêterait remarquablement bien aux mouvements des blindés, n’était l’existence de quelques rivières et vallées et, surtout, de champs de blé où pourraient se dissimuler des armées entières.
Si cette attaque limitée est couronnée de succès, l’affaire ne se déroule pourtant pas sans casse – en maints endroits, il faut même recourir aux lance-flammes pour déloger les Soviétiques - et augure plutôt mal de la suite, d’autant qu’à 22h30, c’est au tour de l’artillerie soviétique de se déchaîner contre les positions allemandes.

Au Nord, la préparation allemande se limite à quelques bombardements de Junkers 87, suivis d’un violent pilonnage d’artillerie,... auquel, à 22h30, les canons de l’Armée rouge répliquent également du tac au tac.
Plusieurs batteries allemandes sont touchées mais, là encore, l’affaire démontre surtout que les Soviétiques sont prêts à se battre, et pas du tout disposés à se laisser impressionner par les moyens, pourtant gigantesques, que la Wehrmacht et la Luftwaffe ont rassemblé pour l’occasion...
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