... en toute logique, l'offensive contre le saillant de Koursk devrait être déclenchée le plus tôt possible, c-à-d avant que les Soviétiques n'aient eu le temps de renforcer leurs positions.
Manstein, nous l'avons vu, souhaitait attaquer dans la foulée de la reprise de Kharkov (15 mars 1943). Mais l'arrivée de la raspoutitsa, et l'épuisement de ses propres forces (à elle seule, la SS Leibstandarte a perdu 40 % de ses effectifs) l'ont contraint à reporter l'opération à la mi-avril.
Les reconnaissances aériennes de la Luftwaffe ayant révélé la présence de forces soviétiques plus importantes que prévues, l'offensive a ensuite été repoussée d'un bon mois.
Le 4 mai, Hitler convoque donc tous ses responsables afin de faire le point.
Pour Manstein, mais aussi pour Hans Jeschonnek, chef d'État-major de la Luftwaffe, il est clair que l'assaut doit être lancé à la mi-mai, et pour la fin mai au plus tard, faute de quoi il serait préférable de tout annuler.
Responsable de l'attaque depuis Orel (Nord), le général Walter Model estime au contraire qu'il ne disposera pas d'assez de moyens à cette date.
Hitler hésite. Attendre, c'est profiter de quelques jours, ou de quelques semaines, de production supplémentaire du char Tiger. C'est aussi, et peut-être surtout, la possibilité de voir - enfin - apparaître ce fameux char Panther dont chacun attend monts et merveilles.
Mais attendre, c'est aussi permettre à l'Armée rouge de creuser des tranchées supplémentaires et d'obtenir davantage de chars T-34.
Alors Hitler, fidèle à ses habitudes, décide... de ne rien décider. Le mois de mai, puis le mois de juin, s'écoulent sans rien apporter de neuf.
A sa décharge, le Führer a il est vrai d'autres préoccupations, en particulier en Méditerranée, où le désastre attendu a bel et bien fini par se produire : le 13 mai 1943, ce qui restait de l'Afrika Korps a en effet capitulé en Tunisie, laissant présager un débarquement imminent des Anglo-Américains en Sardaigne, en Sicile, voire en Italie-même...
Manstein, nous l'avons vu, souhaitait attaquer dans la foulée de la reprise de Kharkov (15 mars 1943). Mais l'arrivée de la raspoutitsa, et l'épuisement de ses propres forces (à elle seule, la SS Leibstandarte a perdu 40 % de ses effectifs) l'ont contraint à reporter l'opération à la mi-avril.
Les reconnaissances aériennes de la Luftwaffe ayant révélé la présence de forces soviétiques plus importantes que prévues, l'offensive a ensuite été repoussée d'un bon mois.
Le 4 mai, Hitler convoque donc tous ses responsables afin de faire le point.
Pour Manstein, mais aussi pour Hans Jeschonnek, chef d'État-major de la Luftwaffe, il est clair que l'assaut doit être lancé à la mi-mai, et pour la fin mai au plus tard, faute de quoi il serait préférable de tout annuler.
Responsable de l'attaque depuis Orel (Nord), le général Walter Model estime au contraire qu'il ne disposera pas d'assez de moyens à cette date.
Hitler hésite. Attendre, c'est profiter de quelques jours, ou de quelques semaines, de production supplémentaire du char Tiger. C'est aussi, et peut-être surtout, la possibilité de voir - enfin - apparaître ce fameux char Panther dont chacun attend monts et merveilles.
Mais attendre, c'est aussi permettre à l'Armée rouge de creuser des tranchées supplémentaires et d'obtenir davantage de chars T-34.
Alors Hitler, fidèle à ses habitudes, décide... de ne rien décider. Le mois de mai, puis le mois de juin, s'écoulent sans rien apporter de neuf.
A sa décharge, le Führer a il est vrai d'autres préoccupations, en particulier en Méditerranée, où le désastre attendu a bel et bien fini par se produire : le 13 mai 1943, ce qui restait de l'Afrika Korps a en effet capitulé en Tunisie, laissant présager un débarquement imminent des Anglo-Américains en Sardaigne, en Sicile, voire en Italie-même...
1 commentaire:
Walter Model ne disposera effectivement pas d'assez de forces - notamment d'infanterie - même au mois de juillet pour sa pince Nord, ce qui expliquera en partie son incapacité à percer et l'échec de Zitadel.
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