… dans le domaine du bombardement, les Soviétiques restent cependant à la traîne, et même à des années-lumière de leurs alliés occidentaux.
Leurs Ilyushin DB-3 (ou Il-4) du milieu des années 1930 sont même largement inférieurs aux Heinkel 111 et Junkers 88 que les Allemands vont utiliser à Koursk.
En définitive, c’est dans le domaine des bombardiers légers que l’Armée rouge tire le mieux son épingle du jeu, avec le Petliakov Pe-2 et le DB-7… américain.
Envoyé au goulag à la fin de 1938 (avec d'autres dangereux "contre-révolutionnaires" comme Tupolev, Miassichtchev, ou Korolev), Vladimir Petliakov s'y voit confier la conception d'un nouveau chasseur de haute altitude qui, après toutes sortes d'aventures, aboutit finalement à... un bombardier léger en piqué - le Pe-2 - dont la production est lancée en 1941.
Au printemps 1943, le Pe-2, "Prodige de vitesse, de manœuvrabilité et de stabilité", selon les propos d’un pilote soviétique, et souvent comparé – bien qu’abusivement - au "Mosquito" britannique - le Pe-2, donc, n’a pourtant jusqu’ici guère fait la preuve de son potentiel, principalement en raison de l'omniprésence de la chasse allemande dans le ciel.
Au printemps 1943, le Pe-2, "Prodige de vitesse, de manœuvrabilité et de stabilité", selon les propos d’un pilote soviétique, et souvent comparé – bien qu’abusivement - au "Mosquito" britannique - le Pe-2, donc, n’a pourtant jusqu’ici guère fait la preuve de son potentiel, principalement en raison de l'omniprésence de la chasse allemande dans le ciel.
Le DB-7, également connu sous les noms de "Havoc", "Boston" ou "A-20" selon la nationalité de ses utilisateurs, est quant à lui un des meilleurs, sinon le meilleur, bombardier léger et avion d'attaque bimoteur de la 2ème GM.
Conçu par Jack Northrop en 1938, l'avion est si réussi qu'il reste parfaitement manœuvrant sur un seul moteur. Une caractéristique exceptionnelle pour l'époque, et qui a d’ailleurs poussé la commission d'achats française à le commander immédiatement à 100 exemplaires Les commandes britanniques ont rapidement suivi, et permis de lancer la production, qui atteindra finalement plus de 7 000 exemplaires.
Rapide et très solide, le DB-7 est également fort apprécié par ses utilisateurs soviétiques, qui vont en recevoir plus de 3 400 (soit 50% de la fabrication) et les mettre en œuvre tout au long de la guerre au sein de 38 régiments aériens d'assaut.
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