... en 1941, si l'URSS est championne en matière de tanks moyens et lourds, elle doit, plus encore que l'armée allemande, se contenter de camions ou d'attelages de chevaux pour acheminer son artillerie sur le champ de bataille.
La découverte des premiers canons automoteurs allemands ne peut cependant qu'inciter l'Armée rouge à se doter à son tour de véhicules de ce type.
Pour gagner du temps, les Russes, tout comme les Allemands, vont se contenter d'utiliser des châssis de tanks existants (T34, T-70, KV-1…), d'en supprimer la tourelle, et d'y greffer ensuite un canon de plus gros calibre simplement abrité, là encore selon l'exemple allemand, dans une simple casemate, ouverte ou non.
Reconstruit sur un châssis de chars léger T-70 – le SU-76 soviétique va ainsi devenir l’équivalant "casseur de chars" des Marder allemands.
En soi, l'engin n’est pas plus performant que ses rivaux allemands et souffre, tout comme eux, des mêmes défauts, en particulier du manque de protection de l'équipage face aux tirs ennemis.
Mais contrairement aux Allemands, les Soviétiques disposent de capacités productives sans limite, ce qui va leur permettre de fabriquer plus de 25 000 exemplaires du SU-76 alors que les Allemands construiront moins... de 3 000 Marder, toutes versions confondues…
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