... l'attaque sur Koursk va mobiliser 70 % de tous les moyens aériens disponibles à l'Est, soit quelque 1 850 appareils sur un Front de 200 kilomètres.
Même en tenant compte de la valeur très inégale de ces appareils, cela représente une force colossale, surtout si l'on considère que, deux ans plus tôt, la Luftwaffe n'en avait réuni que 2 300 pour envahir l'URSS toute entière !
Le premier problème, c'est que les Allemands ne disposent d'aucune réserve. Ils pourront certes frapper très fort pendant quelques jours, mais nul ne sait ce qui se passera si la résistance soviétique se prolonge : où trouvera-t-on l'essence et les munitions pour poursuivre la lutte, mais aussi les pilotes et les avions pour remplacer ceux disparus dans les combats ?
Le deuxième problème, et il est à l'image de tout le reste, c'est que dans le domaine de l'Aviation, les Allemands vont également devoir lutter en état d'infériorité numérique puisque les Soviétiques alignent environ 2 400 appareils, soit 30 % de plus !
Qu'il s'agisse d'Infanterie, de tanks ou de canons, les Soviétiques disposent partout d'un avantage numérique qui varie entre 30 et 50 %, et atteint même 100 % en matière d'Artillerie !
Si on y ajoute l'absence totale de surprise - l'Armée rouge se prépare à cette attaque depuis des semaines - et aussi le fait que les fantassins, tankistes et aviateurs russes de 1943 ne sont plus ceux de 1941, pris au dépourvu et très vite dépassés par les événements, on en vient immanquablement à la conclusion que l'affaire est fort mal engagée et qu'il vaudrait mieux tout annuler et tenter autre chose
Du reste, Hitler lui-même n'est pas du tout rassuré par ce qu'on lui présente. Mais le Führer est un joueur, qui n'entend pas abandonner la partie ni laisser le soin aux Soviétiques d'en dicter le tempo...
Même en tenant compte de la valeur très inégale de ces appareils, cela représente une force colossale, surtout si l'on considère que, deux ans plus tôt, la Luftwaffe n'en avait réuni que 2 300 pour envahir l'URSS toute entière !
Le premier problème, c'est que les Allemands ne disposent d'aucune réserve. Ils pourront certes frapper très fort pendant quelques jours, mais nul ne sait ce qui se passera si la résistance soviétique se prolonge : où trouvera-t-on l'essence et les munitions pour poursuivre la lutte, mais aussi les pilotes et les avions pour remplacer ceux disparus dans les combats ?
Le deuxième problème, et il est à l'image de tout le reste, c'est que dans le domaine de l'Aviation, les Allemands vont également devoir lutter en état d'infériorité numérique puisque les Soviétiques alignent environ 2 400 appareils, soit 30 % de plus !
Qu'il s'agisse d'Infanterie, de tanks ou de canons, les Soviétiques disposent partout d'un avantage numérique qui varie entre 30 et 50 %, et atteint même 100 % en matière d'Artillerie !
Si on y ajoute l'absence totale de surprise - l'Armée rouge se prépare à cette attaque depuis des semaines - et aussi le fait que les fantassins, tankistes et aviateurs russes de 1943 ne sont plus ceux de 1941, pris au dépourvu et très vite dépassés par les événements, on en vient immanquablement à la conclusion que l'affaire est fort mal engagée et qu'il vaudrait mieux tout annuler et tenter autre chose
Du reste, Hitler lui-même n'est pas du tout rassuré par ce qu'on lui présente. Mais le Führer est un joueur, qui n'entend pas abandonner la partie ni laisser le soin aux Soviétiques d'en dicter le tempo...
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