... en 1935, la Luftwaffe a fait franchir un nouveau pas à la guerre, en offrant pour la première fois la possibilité d'un soutien aérien, non seulement direct mais précis, aux fantassins, et ce au moyen d'un bombardier en piqué entièrement métallique : le Junkers 87 "Stuka".
En Espagne, en Pologne, en Belgique, en France, l'engin a semé terreur et désolation dans le camp adverse. Mais lors de la Bataille d'Angleterre, sa faible vitesse et son armement défensif insuffisant en ont fait une proie facile pour la chasse britannique.
Contraint et forcé, l'oiseau aux ailes de mouette a donc migré vers des cieux plus cléments - la Méditerranée et, surtout, vers le Front de l'Est - soit en ces endroits où les carences de la chasse ennemie lui offraient encore la possibilité de poursuivre ses missions sans encourir des pertes insupportables.
L'idéal, bien sûr, aurait été de lui dénicher un remplaçant plus moderne, ce qu'aucun constructeur allemand, y compris Junkers, ne sera vraiment en mesure de réaliser avant la Capitulation.
Ce successeur, certains ont pourtant pensé le trouver sous la forme du Henschel 129, petit bimoteur très rustique - ce qui est plutôt un avantage sur le Front de l'Est - mais terriblement sous-motorisé, avec ses Gnome-Rhone français de seulement 700 CV, à la fiabilité par ailleurs très aléatoire.
A peine plus rapide que le Ju-87, le HS-129 est entré en service en Crimée, en 1942. Bien qu'efficace, il n'a cependant pas apporté grand-chose de plus par rapport au désormais antédiluvien Ju-87, dont la production va d'ailleurs se poursuivre, faute de mieux, jusqu'en août 1944, parallèlement à celle du HS-129
A Koursk, Henschel 129 et Junkers 87 vont voler de concert avec un nouvel armement antitank constitué, pour le premier, d'un canon de 30mm sous le fuselage et, pour le second, de deux canons de 37mm sous les ailes.
Un armement là encore très rustique, mais dont la Luftwaffe espère néanmoins qu'il écornera la supériorité numérique des Soviétiques en matière de blindés...
En Espagne, en Pologne, en Belgique, en France, l'engin a semé terreur et désolation dans le camp adverse. Mais lors de la Bataille d'Angleterre, sa faible vitesse et son armement défensif insuffisant en ont fait une proie facile pour la chasse britannique.
Contraint et forcé, l'oiseau aux ailes de mouette a donc migré vers des cieux plus cléments - la Méditerranée et, surtout, vers le Front de l'Est - soit en ces endroits où les carences de la chasse ennemie lui offraient encore la possibilité de poursuivre ses missions sans encourir des pertes insupportables.
L'idéal, bien sûr, aurait été de lui dénicher un remplaçant plus moderne, ce qu'aucun constructeur allemand, y compris Junkers, ne sera vraiment en mesure de réaliser avant la Capitulation.
Ce successeur, certains ont pourtant pensé le trouver sous la forme du Henschel 129, petit bimoteur très rustique - ce qui est plutôt un avantage sur le Front de l'Est - mais terriblement sous-motorisé, avec ses Gnome-Rhone français de seulement 700 CV, à la fiabilité par ailleurs très aléatoire.
A peine plus rapide que le Ju-87, le HS-129 est entré en service en Crimée, en 1942. Bien qu'efficace, il n'a cependant pas apporté grand-chose de plus par rapport au désormais antédiluvien Ju-87, dont la production va d'ailleurs se poursuivre, faute de mieux, jusqu'en août 1944, parallèlement à celle du HS-129
A Koursk, Henschel 129 et Junkers 87 vont voler de concert avec un nouvel armement antitank constitué, pour le premier, d'un canon de 30mm sous le fuselage et, pour le second, de deux canons de 37mm sous les ailes.
Un armement là encore très rustique, mais dont la Luftwaffe espère néanmoins qu'il écornera la supériorité numérique des Soviétiques en matière de blindés...
1 commentaire:
Les moteurs Gnôme et Rhône séries 14 peu fiables...sans doute mais pourquoi???
La mise au point avait été longue, il y avait beaucoup de défauts mineurs de conception et le déverminage ne fut véritablement terminé qu'au début de la Drôle de guerre (vilbrequin à palier central, graissage amélioré, cotes alésage course revues,ailettage de refroidissement plus efficace) le tout accompagné d'un effort de modernisation des outillages de production, d'après le pilote d'essai Jacques Lecarme, les Gnôme, bien que légèrement inférieurs aux moteurs américains Wright Cyclone équivalents étaient enfin -presque- corrects.
Les problèmes des allemands qui utilisèrent à la fois les grosses et les grosses versions de ce moteur (le gros était dénommé MISTRAL MAJOR et le petit MISTRAL tout court) viennent probablement d'actes de sabotage assez subtils des ouvriers français.
Gnôme et Rhone produisait aussi une excellente moto à sidecar tracté (l'AX800)tout à fait équivalente aux Zundapp et BMW allemandes et l'armée allemande essaya ausi de l'utiliser , avec des pannes catastrophiques de lubrification (des restricteurs avaient été discrètement installés dans,les canalisations d'huile) . Une des plus célèbres de ces AX 800 (baptisée la Jacqueline II) avait battu tous les records mondiaux d'endurance à Montlhéry en 1939 ...Elle fut minutieusement restaurée par un collectionneur dans les années 80 qui l'avait rachetée avec un moteur aux bielles coulées ....à peine remise en route...Bing Boum! Bielles coulées ...re-démontage, inspection minutieuse, il y avait les fameux restricteurs un peu partout dans les passages d'huile, très habilement dissimulés...Ach ! Donnerwetter! Spaotage de ces Scwein de Franzosen!
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