... au prix d'un effort titanesque, la Wehrmacht est parvenue à rassembler quelque 3 000 tanks pour l'offensive qu'elle se propose de mener contre le saillant de Koursk.
Plus de la moitié de ces chars sont des Panzers III ou IV de 25 tonnes, plus ou moins modernisés, mécaniquement fiables mais globalement inférieurs aux tanks soviétiques.
On trouve aussi des chasseurs de chars Marder "sans tourelle", des canons d'assaut Sturmgeschütz (sur châssis de Panzer III), des blindés sur roues, de vieux Panzer II au (très) modeste canon de 20mm (pour la reconnaissance rapide), et même... des dizaines de T-34 russes de 30 tonnes, capturés et à présent ornés de grandes balkenkreuz !
Le fer de lance est constitué par environ 300 Tiger de 55 tonnes, épaulés par 90 chasseurs de chars Ferdinand de 65 tonnes, eux aussi très impressionnants avec leur canon de 88mm, mais dont tout le monde ignore le potentiel exact, puisqu'il s'agira de leur premier combat.
Premier combat également pour les quelque 200 Panther de 45 tonnes, qui sont finalement arrivés par train dans les derniers jours de juin. Ils promettent certes beaucoup mais deux d'entre eux ont déjà pris feu simplement en descendant du train (!) ce qui augure plutôt mal de leur fiabilité sur le champ de bataille.
Nonobstant, les moyens rassemblés sont impressionnants. Mais le problème, c'est que les Soviétiques en ont rassemblé autant, et même davantage, soit environ 3 600 tanks de tout type, mais très majoritairement des T-34.
Et il ne faut surtout pas compter sur l'artillerie pour renverser ce rapport de forces : les Soviétiques alignent en effet près de 20 000 (!) canons et mortiers de tout calibre alors que les Allemands (et leurs alliés) n'en ont que la moitié.
En 1941, et même en 1942, la Luftwaffe s'était néanmoins débrouillée pour voler - littéralement - au secours des blindés, et les sauver à maintes reprises de combats fort mal engagés.
En sera-t-elle encore capable cette fois-ci ?
1 commentaire:
Bonjour, excellent choix d'illustrations dans ce blog, compliments.
Le Messerschmitt 109, avion au top niveau au momentde la guerre d'Espagne commençait à être dépassé 7 ans plus tard,malgré les diverses améliorations (Dora Emil Gustav...etc , exactement comme le Spitfire avec ses Mark V, VI VII etc) la conséquences de ces améliorations était l'aparition de bosses disgracieuses un peu partout , qui lui avaient valu le surnom peu flatteur de Die Beule (la Bosse) de la part de Galland et des autres pilotes allemands.
Galland eut même le culot de réclamer des Spitfire à Goering come cadeau de Noel, une fine plaisanterie qui n'amusa pas du tout le gros reischmarschall de l'air.
Ces bosses carénaient tant bien que mal des rajoutis divers (compresseur plus puissant, chargeurs de canons plus gros systèmes mécaniques divers greffés pour booster le gros Daimler Benz DB ) exactement comme ce que l'on voyait sur les capots des versions "améliorées" des roadsters anglais des années 60.
Avec cette prolifération de bosses diverses la ligne aérodynamique et originellement fine avec des capotages bien serrés sur le moteur de l'oiseau en prenait un coup...on le voit bien sur votre illustration
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