... alors que se termine l'hiver 1942-1943, comment se présente la situation à l'Est ?
Après la Capitulation de Stalingrad (2 février), la Wehmacht a continué à retraiter. Mais le sacrifice des hommes de la VIème Armée, qui ont "fixé" durant de longues semaines de nombreuses divisions soviétiques, ce sacrifice n'a pas été vain, puisque la retraite, loin de virer à la débâcle, s'est opérée en relativement bon ordre.
Mieux encore : comme cela s'était déjà produit lors de l'hiver 1941-1942, Staline et son État-major, cédant à l'ivresse de la victoire autant qu'à leurs vieux démons, ont trop demandé à l'Armée rouge, dont les lignes de communication se sont une nouvelle fois trop rapidement et trop démesurément étendues.
Fatigués, manquant de ravitaillement, les soldats soviétiques, bien que victorieux, n'ont finalement eu d'autre choix que de stopper leur offensive et même, à certains endroits, de se replier.
Ayant reconquis Kharkov (Ukraine) le 16 février, ils en ont à nouveau été chassés un mois plus tard par la SS Leibstandarte, récemment arrivée à l'Est.
Une fois de plus, le "repli stratégique" prôné par le Maréchal von Manstein s'est avéré plus efficace que la "résistance jusqu'au dernier homme et la dernière cartouche" exigée par Hitler, et qui a abouti au désastre de Stalingrad.
Lorsque l'arrivée de la "raspoutista" - cette période de gels puis de dégels qui précède et suit l'hiver russe - transforme à nouveau routes et prairies en autant de bourbiers infects, et met provisoirement un terme aux combats, la contre-offensive allemande a coûté aux Soviétiques plus de plus 60 000 tués et prisonniers, et plus de 600 tanks.
A maints égards, Kharkov est même devenue un nouveau Stalingrad - mais cette fois pour les Russes, forcés de constater que l'Allemagne, bien que gravement blessée, peut encore mordre...
Après la Capitulation de Stalingrad (2 février), la Wehmacht a continué à retraiter. Mais le sacrifice des hommes de la VIème Armée, qui ont "fixé" durant de longues semaines de nombreuses divisions soviétiques, ce sacrifice n'a pas été vain, puisque la retraite, loin de virer à la débâcle, s'est opérée en relativement bon ordre.
Mieux encore : comme cela s'était déjà produit lors de l'hiver 1941-1942, Staline et son État-major, cédant à l'ivresse de la victoire autant qu'à leurs vieux démons, ont trop demandé à l'Armée rouge, dont les lignes de communication se sont une nouvelle fois trop rapidement et trop démesurément étendues.
Fatigués, manquant de ravitaillement, les soldats soviétiques, bien que victorieux, n'ont finalement eu d'autre choix que de stopper leur offensive et même, à certains endroits, de se replier.
Ayant reconquis Kharkov (Ukraine) le 16 février, ils en ont à nouveau été chassés un mois plus tard par la SS Leibstandarte, récemment arrivée à l'Est.
Une fois de plus, le "repli stratégique" prôné par le Maréchal von Manstein s'est avéré plus efficace que la "résistance jusqu'au dernier homme et la dernière cartouche" exigée par Hitler, et qui a abouti au désastre de Stalingrad.
Lorsque l'arrivée de la "raspoutista" - cette période de gels puis de dégels qui précède et suit l'hiver russe - transforme à nouveau routes et prairies en autant de bourbiers infects, et met provisoirement un terme aux combats, la contre-offensive allemande a coûté aux Soviétiques plus de plus 60 000 tués et prisonniers, et plus de 600 tanks.
A maints égards, Kharkov est même devenue un nouveau Stalingrad - mais cette fois pour les Russes, forcés de constater que l'Allemagne, bien que gravement blessée, peut encore mordre...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire