... en vérité Kim Phuc n’est qu’une des innombrables victimes d’une arme aujourd’hui connue sous le nom de "napalm" mais dont l’origine se perd en réalité dans la Nuit des Temps.
Au 7ème siècle déjà, les Byzantins utilisent un liquide inflammable extrêmement redoutable et quasiment mythique – le feu grégeois – dont la composition exacte disparaît en 1453, en même temps que Constantinople, sous les boulets du sultan Mehmet II,
Plus près de nous, pour leurs bombardements sur les villes allemandes, les Britanniques recourent fréquemment à des "cookies", c.-à-d. à des bidons remplis de 1 000 ou 2 000 litres de méthanol qui, en éclatant au sol en même temps que des projectiles incendiaires, aident les flammes à se propager sur de grandes distances.
Par rapport aux bombes explosives, dont l'effet de souffle ne dure qu’une fraction de seconde, les liquides inflammables offrent de nombreux avantages, à commencer par leur indéniable impact psychologique sur les combattants ennemis (davantage disposés à périr du fait d'une balle ou de l’éclatement d’un obus plutôt que rôtis vivants), ou leur capacité de s’insinuer dans les embrasures des bunkers ou les anfractuosités du sol.
Inventé en 1942, le napalm - pour NAphtatène, PALMinate - est largement employé par les Américains dans le Pacifique à partir de l’été 1944, puis lors de la Guerre de Corée, où l’on en consomme plus d’une centaine de tonnes… par jour (!).
Au Vietnam, ce sont les Français qui l’utilisent pour la première fois en 1951, sous la pudique appellation de "munition spéciale", tant son usage, ou plutôt les images de ses effets sur ce qui avait jusque-là été des êtres humains, paraissent déjà de nature à traumatiser les opinions publiques occidentales...
Au 7ème siècle déjà, les Byzantins utilisent un liquide inflammable extrêmement redoutable et quasiment mythique – le feu grégeois – dont la composition exacte disparaît en 1453, en même temps que Constantinople, sous les boulets du sultan Mehmet II,
Plus près de nous, pour leurs bombardements sur les villes allemandes, les Britanniques recourent fréquemment à des "cookies", c.-à-d. à des bidons remplis de 1 000 ou 2 000 litres de méthanol qui, en éclatant au sol en même temps que des projectiles incendiaires, aident les flammes à se propager sur de grandes distances.
Par rapport aux bombes explosives, dont l'effet de souffle ne dure qu’une fraction de seconde, les liquides inflammables offrent de nombreux avantages, à commencer par leur indéniable impact psychologique sur les combattants ennemis (davantage disposés à périr du fait d'une balle ou de l’éclatement d’un obus plutôt que rôtis vivants), ou leur capacité de s’insinuer dans les embrasures des bunkers ou les anfractuosités du sol.
Inventé en 1942, le napalm - pour NAphtatène, PALMinate - est largement employé par les Américains dans le Pacifique à partir de l’été 1944, puis lors de la Guerre de Corée, où l’on en consomme plus d’une centaine de tonnes… par jour (!).
Au Vietnam, ce sont les Français qui l’utilisent pour la première fois en 1951, sous la pudique appellation de "munition spéciale", tant son usage, ou plutôt les images de ses effets sur ce qui avait jusque-là été des êtres humains, paraissent déjà de nature à traumatiser les opinions publiques occidentales...
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