... les Français partis, le napalm reste, ou plus exactement sa nouvelle déclinaison : un subtil mélange de benzène et de polystyrène, lequel permet de créer une substance gélifiée à la fois simple d’emploi et surtout sans risque... pour ses utilisateurs car, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, devenue très difficile à enflammer, du moins sans amorce spéciale.
Au Vietnam, ce n’est donc plus, stricto sensu, du "napalm" que l’on emploie encore, mais bien du "napalm-B" ou "super-napalm",... ce qui, il est vrai, ne change certes pas grand-chose pour les victimes.
A dire vrai, l'efficacité de cette arme est telle que sa consommation pulvérise tous les records : de 1965 à 1973, l’armée américaine va en déverser près de 400 000 tonnes ce qui, pour les mordus de statistiques, représente une moyenne de cinquante mille tonnes par an ou encore de 140 tonnes par jour (!)
L'usage du napalm est si répandu au Vietnam qu'il devient l'image-même de cette guerre où l'on brûle tout ce qui paraît suspect ou vaguement dangereux.
Les GI's en patrouille ont d'ailleurs leur propre version de la chose, qu'ils baptisent ironiquement "zippo-raid" et qui, comme son nom l'indique, consiste tout bonnement à se servir de briquets Zippo pour incendier les villages soupçonnés d'abriter les insaisissables combattants Viêt-Cong.
Omniprésent dans l'imagerie, le napalm le devient également dans le vocabulaire.
"J’adore l’odeur du napalm au petit matin", soutient ainsi le très déjanté colonel Kilgore dans le film Apocalyse Now. "Une fois, on a bombardé une colline pendant 12 heures de suite. Quand ça c’est terminé, j’y suis allé. Il n’y avait plus la moindre trace, pas le moindre corps. Cette odeur d’essence qui embaumait la colline, ça sentait comme la victoire".
Et de fait, au Vietnam comme ailleurs, les militaires de tout bord raffolent du napalm, une arme dont le rendement est d’autant plus impressionnant qu’elle s’avère bien plus économique et simple d’emploi qu’un engin nucléaire, tout en ne générant aucun effet secondaire si ce n’est, bien sûr, d'atroces cicatrices sur la peau de ceux et celles qui ont eu la chance – ou l’infortune ? – d’y survivre.
Paradoxalement, c'est ce rendement inégalé, peut-être encore encore meilleur que celui de l'arme atomique, qui constitue le Talon d'Achille de cette arme que les lois et conventions internationales vont, au fil des années, s'efforcer de condamner et d'interdire...
Au Vietnam, ce n’est donc plus, stricto sensu, du "napalm" que l’on emploie encore, mais bien du "napalm-B" ou "super-napalm",... ce qui, il est vrai, ne change certes pas grand-chose pour les victimes.
A dire vrai, l'efficacité de cette arme est telle que sa consommation pulvérise tous les records : de 1965 à 1973, l’armée américaine va en déverser près de 400 000 tonnes ce qui, pour les mordus de statistiques, représente une moyenne de cinquante mille tonnes par an ou encore de 140 tonnes par jour (!)
L'usage du napalm est si répandu au Vietnam qu'il devient l'image-même de cette guerre où l'on brûle tout ce qui paraît suspect ou vaguement dangereux.
Les GI's en patrouille ont d'ailleurs leur propre version de la chose, qu'ils baptisent ironiquement "zippo-raid" et qui, comme son nom l'indique, consiste tout bonnement à se servir de briquets Zippo pour incendier les villages soupçonnés d'abriter les insaisissables combattants Viêt-Cong.
Omniprésent dans l'imagerie, le napalm le devient également dans le vocabulaire.
"J’adore l’odeur du napalm au petit matin", soutient ainsi le très déjanté colonel Kilgore dans le film Apocalyse Now. "Une fois, on a bombardé une colline pendant 12 heures de suite. Quand ça c’est terminé, j’y suis allé. Il n’y avait plus la moindre trace, pas le moindre corps. Cette odeur d’essence qui embaumait la colline, ça sentait comme la victoire".
Et de fait, au Vietnam comme ailleurs, les militaires de tout bord raffolent du napalm, une arme dont le rendement est d’autant plus impressionnant qu’elle s’avère bien plus économique et simple d’emploi qu’un engin nucléaire, tout en ne générant aucun effet secondaire si ce n’est, bien sûr, d'atroces cicatrices sur la peau de ceux et celles qui ont eu la chance – ou l’infortune ? – d’y survivre.
Paradoxalement, c'est ce rendement inégalé, peut-être encore encore meilleur que celui de l'arme atomique, qui constitue le Talon d'Achille de cette arme que les lois et conventions internationales vont, au fil des années, s'efforcer de condamner et d'interdire...
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