... Si le McDonnell Douglas F4 "Phantom II" et le Boeing B52 "Stratofortress" vont bientôt entrer dans la légende du conflit vietnamien, ces deux appareils n’ont jamais été conçu pour les missions qu'on va bientôt leur confier
Le premier est en effet un chasseur bisonique, avant tout étudié pour voler très vite et très haut, afin d’intercepter les bombardiers soviétiques et les détruire à coups de missiles.
Son adaptation au rôle de chasseur-bombardier de basse et moyenne altitude est d’autant moins évidente que l’avion est, à l’origine, totalement dépourvu de canons, qui seraient pourtant bien utiles pour pallier, en combat aérien, les insuffisances des missiles air-air lesquels, conçus en fonction des gros bombardiers soviétiques, ont en vérité bien du mal à se verrouiller sur les bien plus petits chasseurs Mig dont disposent les Nord-Vietnamiens.
Le second est un énorme bombardier octoréacteur. Un monstre de plus de 200 tonnes en charge, spécialement étudié pour voler à haute altitude en transportant deux ou trois bombes nucléaires de grandes dimensions.
Comme il n'est pas question d’atomiser le Nord-Vietnam et encore moins les zones Sud-Vietnamiennes où sévissent les combattants Viêt-Cong (!), il va falloir le charger avec des bombes "ordinaires", fort semblables à celles utilisées lors de la 2ème G.M., soit avec des projectiles de 500 livres (227 kilos) qui, du fait de la taille et de la forme des soutes, ne peuvent être chargées qu’à moins de 30 exemplaires par avion, ce qui est notoirement insuffisant…
Dans un cas comme dans l’autre, un sérieux – et extraordinairement coûteux – travail de transformation s’impose.
A la longue, et à coups de dizaines de millions de dollars, les ingénieurs de McDonnell finiront par métamorphoser l’intercepteur Phantom II en un excellent chasseur-bombardier. Ceux de Boeing feront mieux encore, en multipliant par quatre (!) la charge utile du B52, qui passera ainsi de 27 à 108 bombes de 227 kilos.
Reste à savoir, dans les deux cas, à quoi ces avions – et tous leurs congénères, vont bien pouvoir servir…
Le premier est en effet un chasseur bisonique, avant tout étudié pour voler très vite et très haut, afin d’intercepter les bombardiers soviétiques et les détruire à coups de missiles.
Son adaptation au rôle de chasseur-bombardier de basse et moyenne altitude est d’autant moins évidente que l’avion est, à l’origine, totalement dépourvu de canons, qui seraient pourtant bien utiles pour pallier, en combat aérien, les insuffisances des missiles air-air lesquels, conçus en fonction des gros bombardiers soviétiques, ont en vérité bien du mal à se verrouiller sur les bien plus petits chasseurs Mig dont disposent les Nord-Vietnamiens.
Le second est un énorme bombardier octoréacteur. Un monstre de plus de 200 tonnes en charge, spécialement étudié pour voler à haute altitude en transportant deux ou trois bombes nucléaires de grandes dimensions.
Comme il n'est pas question d’atomiser le Nord-Vietnam et encore moins les zones Sud-Vietnamiennes où sévissent les combattants Viêt-Cong (!), il va falloir le charger avec des bombes "ordinaires", fort semblables à celles utilisées lors de la 2ème G.M., soit avec des projectiles de 500 livres (227 kilos) qui, du fait de la taille et de la forme des soutes, ne peuvent être chargées qu’à moins de 30 exemplaires par avion, ce qui est notoirement insuffisant…
Dans un cas comme dans l’autre, un sérieux – et extraordinairement coûteux – travail de transformation s’impose.
A la longue, et à coups de dizaines de millions de dollars, les ingénieurs de McDonnell finiront par métamorphoser l’intercepteur Phantom II en un excellent chasseur-bombardier. Ceux de Boeing feront mieux encore, en multipliant par quatre (!) la charge utile du B52, qui passera ainsi de 27 à 108 bombes de 227 kilos.
Reste à savoir, dans les deux cas, à quoi ces avions – et tous leurs congénères, vont bien pouvoir servir…
1 commentaire:
Vous avez une coquille sur la photo du bombardier au sol avec ses bombes. "Boieng".
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