... les armes atomiques ont beau afficher un rendement imbattable, l’emploi d’engins nucléaires tactiques et, a fortiori, stratégiques, provoque de tels débats moraux et politiques, et comporte de tels risques d'escalades que, dans les décennies qui vont suivre Hiroshima, tous ceux qui en possèdent vont prudemment s’abstenir de les utiliser... tout en ne cessant d’augmenter le nombre et la puissance de ceux dont ils disposent !
Comme ni Hiroshima ni Nuremberg ne sont parvenus à rendre les guerres impossibles ou illégales, les conflits vont donc se poursuivre avec les moyens d’antan, c.-à-d. avec des bombes et des obus on ne peut plus conventionnels, ce qui ne va d’ailleurs pas manquer de poser de nombreux problèmes à tous ceux qui se sont dotés de canons de missiles ou d’avions spécialement conçus pour mettre en œuvre des charges nucléaires.
Le 25 juin 1950, les Communistes Nord-Coréens, soutenus par Moscou, passent à l'offensive et franchissent le 38ème parallèle qui sépare officiellement les deux Corée depuis les accords de Yalta de 1945. Deux jours plus tard, le Conseil de sécurité des Nations-Unies décide l'envoi d'une armée internationale composée de soldats français, belges, canadiens, britanniques,... et américains, qui constituent déjà l'essentiel des effectifs.
Bien équipés en matériel russe, les Nord-Coréens bousculent tout sur leur passage, occupent Séoul et refoulent les troupes américaines jusqu'à l'extrémité de la péninsule. Il faudra l'intervention du général McArthur, et celle des bombardiers B29, pour contraindre les communistes à reculer.
Fin septembre, Séoul est reprise et les Nord-Coréens repoussés bien au-delà du 38ème parallèle. Le 7 octobre, les troupes de l'ONU pénètrent en Corée du Nord. Pyongyang tombe le 18 et rien, si ce n'est le fleuve Yalu, ne semble plus pouvoir stopper la progression de McArthur.
Mais de l'autre côté du Yalu, il y a la Chine, et ses centaines de milliers de "volontaires", qui passent bientôt à l'offensive et reprennent tout le terrain gagné par les troupes de McArthur. Le 4 janvier 1951, Séoul retombe aux mains des communistes.
Depuis des semaines, McArthur réclamait pourtant l'autorisation de bombarder les ponts sur le Yalu, une autorisation qu’il finit par obtenir... à la condition expresse de ne détruire que la partie sud (donc nord-coréenne), et pas la partie nord (donc chinoise) des dits ponts (!)
Comment gagner la guerre dans ces conditions ?
Comme ni Hiroshima ni Nuremberg ne sont parvenus à rendre les guerres impossibles ou illégales, les conflits vont donc se poursuivre avec les moyens d’antan, c.-à-d. avec des bombes et des obus on ne peut plus conventionnels, ce qui ne va d’ailleurs pas manquer de poser de nombreux problèmes à tous ceux qui se sont dotés de canons de missiles ou d’avions spécialement conçus pour mettre en œuvre des charges nucléaires.
Le 25 juin 1950, les Communistes Nord-Coréens, soutenus par Moscou, passent à l'offensive et franchissent le 38ème parallèle qui sépare officiellement les deux Corée depuis les accords de Yalta de 1945. Deux jours plus tard, le Conseil de sécurité des Nations-Unies décide l'envoi d'une armée internationale composée de soldats français, belges, canadiens, britanniques,... et américains, qui constituent déjà l'essentiel des effectifs.
Bien équipés en matériel russe, les Nord-Coréens bousculent tout sur leur passage, occupent Séoul et refoulent les troupes américaines jusqu'à l'extrémité de la péninsule. Il faudra l'intervention du général McArthur, et celle des bombardiers B29, pour contraindre les communistes à reculer.
Fin septembre, Séoul est reprise et les Nord-Coréens repoussés bien au-delà du 38ème parallèle. Le 7 octobre, les troupes de l'ONU pénètrent en Corée du Nord. Pyongyang tombe le 18 et rien, si ce n'est le fleuve Yalu, ne semble plus pouvoir stopper la progression de McArthur.
Mais de l'autre côté du Yalu, il y a la Chine, et ses centaines de milliers de "volontaires", qui passent bientôt à l'offensive et reprennent tout le terrain gagné par les troupes de McArthur. Le 4 janvier 1951, Séoul retombe aux mains des communistes.
Depuis des semaines, McArthur réclamait pourtant l'autorisation de bombarder les ponts sur le Yalu, une autorisation qu’il finit par obtenir... à la condition expresse de ne détruire que la partie sud (donc nord-coréenne), et pas la partie nord (donc chinoise) des dits ponts (!)
Comment gagner la guerre dans ces conditions ?
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