... aussi paradoxal cela puisse-t-il sembler, le développement des armes atomiques procède de la même volonté de "dédramatiser", et donc de rendre possible, une éventuelle guerre nucléaire car, contrairement à ce que l’on serait tenté d`imaginer, les bombes à hydrogène de plusieurs Mégatonnes constituent de très mauvaises armes…
D’abord, et comme nous l’avons vu avec Tsar Bomba, parce que le niveau de destructions et de radiations qu’elles provoquent interdisent, pour une durée plus ou moins longue, d’occuper le pays vaincu et d’en exploiter les ressources humaines et matérielles.
Ensuite, et surtout, parce que la première utilisation d’une pareille bombe par un quelconque des belligérants a toutes les chances de déclencher une telle surenchère de représailles et contre-représailles que la planète toute entière sera rendue inhabitable bien avant que généraux et politiciens ne soient parvenus à s’entendre pour mettre un terme au conflit.
Pour les militaires, donc, ces armes, que l’on voit à satiété dans les documentaires et les films apocalyptiques, ne constituent que d’ultimes recours, dont ils pensent – ou du moins espèrent – n’avoir jamais à se servir.
Leur opinion est en revanche toute autre à l’égard des armes tactiques, dont la modeste puissance – tout est évidemment relatif ! – permet d’en envisager l’usage directement sur la ligne de Front, perspective d'autant plus intéressante qu'elle permettrait, pour l'Occident, de compenser son énorme infériorité sur les forces du Pacte de Varsovie en matière d'armes conventionnelles, et en particulier en matière de tanks
Face au déferlement appréhendé de milliers et de milliers de blindés frappés de l’étoile rouge, une bombe ou un missile nucléaire tactique apparaît comme un remède sinon élégant, du moins efficace et en tout cas infiniment plus économique que la mise sur pied, et l’entretien durant des années, d’une force terrestre équivalente à celle qu’alignent l’URSS et ses alliés.
Bien sûr, depuis Hiroshima et Nagasaki, l’idée-même d’une arme "atomique" fait peur; son usage éventuel n’est évoqué que du bout des lèvres; et nul ne peut véritablement garantir que son emploi, même limité à un champ de bataille particulier, ne provoquerait pas une escalade fatale, aboutissant finalement à l’usage généralisé de bombes à hydrogène.
Mieux vaudrait assurément s’en passer complètement mais, par rapport à leurs homologues conventionnels, les obus, missiles ou bombes atomiques affichent un rapport poids-encombrement/puissance absolument imbattable…
D’abord, et comme nous l’avons vu avec Tsar Bomba, parce que le niveau de destructions et de radiations qu’elles provoquent interdisent, pour une durée plus ou moins longue, d’occuper le pays vaincu et d’en exploiter les ressources humaines et matérielles.
Ensuite, et surtout, parce que la première utilisation d’une pareille bombe par un quelconque des belligérants a toutes les chances de déclencher une telle surenchère de représailles et contre-représailles que la planète toute entière sera rendue inhabitable bien avant que généraux et politiciens ne soient parvenus à s’entendre pour mettre un terme au conflit.
Pour les militaires, donc, ces armes, que l’on voit à satiété dans les documentaires et les films apocalyptiques, ne constituent que d’ultimes recours, dont ils pensent – ou du moins espèrent – n’avoir jamais à se servir.
Leur opinion est en revanche toute autre à l’égard des armes tactiques, dont la modeste puissance – tout est évidemment relatif ! – permet d’en envisager l’usage directement sur la ligne de Front, perspective d'autant plus intéressante qu'elle permettrait, pour l'Occident, de compenser son énorme infériorité sur les forces du Pacte de Varsovie en matière d'armes conventionnelles, et en particulier en matière de tanks
Face au déferlement appréhendé de milliers et de milliers de blindés frappés de l’étoile rouge, une bombe ou un missile nucléaire tactique apparaît comme un remède sinon élégant, du moins efficace et en tout cas infiniment plus économique que la mise sur pied, et l’entretien durant des années, d’une force terrestre équivalente à celle qu’alignent l’URSS et ses alliés.
Bien sûr, depuis Hiroshima et Nagasaki, l’idée-même d’une arme "atomique" fait peur; son usage éventuel n’est évoqué que du bout des lèvres; et nul ne peut véritablement garantir que son emploi, même limité à un champ de bataille particulier, ne provoquerait pas une escalade fatale, aboutissant finalement à l’usage généralisé de bombes à hydrogène.
Mieux vaudrait assurément s’en passer complètement mais, par rapport à leurs homologues conventionnels, les obus, missiles ou bombes atomiques affichent un rapport poids-encombrement/puissance absolument imbattable…
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