... La guerre est terminée. L’Europe, le Japon, une bonne partie de l’Asie ne sont plus que des amas de ruines, mais leurs populations sont pourtant riches d’espoirs et d’illusions.
A Nuremberg, les juges condamnent les responsables du régime nazi – du moins ceux qui sont encore en vie – et, à travers eux, la guerre d’agression, pour ne pas dire la guerre tout court. Et à New-York, la toute jeune Organisation des Nations Unies se jure de régler les différents entre États de façon enfin pacifique.
Aux États-Unis, l’ivresse de la victoire a rapidement cédé la place aux remords. Des remords que les Japonais – jusque-là universellement considérés comme des bourreaux après leurs massacres en Chine, en Indochine, en Indonésie ou aux Philippines – vont exploiter au-delà de leurs plus folles espérances, en célébrant chaque année, à Hiroshima, un anniversaire qui va rapidement faire d’eux les principales victimes d’une guerre qu’ils ont pourtant eux-mêmes déclenchée et menée sans la moindre pitié ou remords.
C’est ce remords de Hiroshima et Nagasaki, ce sentiment de culpabilité à l’égard des femmes et enfants vitrifiés qui, allié au credo d’une démocratie universelle fondée sur la Liberté des peuples et le Libre échange mondial, explique pourquoi les États-Unis, qui en 1945 disposent pourtant, avec la bombe atomique, de l’arme absolue et, avec le quadrimoteur Boeing B29 (puis l’hexamoteur Convair B36), du moyen de la délivrer partout sur la Planète, vont s’abstenir de partir à la conquête du Monde et d’y imposer leur Loi.
En septembre 1949, il est de toute manière trop tard : avec l’aide de leurs espions, dont certains - comme le physicien Klaus Fuchs - recrutés à l’intérieur-même du Projet Manhattan américain, les Soviétiques font exploser leur première bombe RDS- 1 de 22 kilotonnes, vulgaire copie de la Fat Man américaine utilisée à Nagasaki.
Une bombe largable depuis un quadrimoteur Tupolev Tu-4... qui n’est lui-même que la copie du Boeing B29 américain (1) Et une bombe qui va aussitôt relancer la Course aux Armements.
(1) Saviez-vous que… 410
A Nuremberg, les juges condamnent les responsables du régime nazi – du moins ceux qui sont encore en vie – et, à travers eux, la guerre d’agression, pour ne pas dire la guerre tout court. Et à New-York, la toute jeune Organisation des Nations Unies se jure de régler les différents entre États de façon enfin pacifique.
Aux États-Unis, l’ivresse de la victoire a rapidement cédé la place aux remords. Des remords que les Japonais – jusque-là universellement considérés comme des bourreaux après leurs massacres en Chine, en Indochine, en Indonésie ou aux Philippines – vont exploiter au-delà de leurs plus folles espérances, en célébrant chaque année, à Hiroshima, un anniversaire qui va rapidement faire d’eux les principales victimes d’une guerre qu’ils ont pourtant eux-mêmes déclenchée et menée sans la moindre pitié ou remords.
C’est ce remords de Hiroshima et Nagasaki, ce sentiment de culpabilité à l’égard des femmes et enfants vitrifiés qui, allié au credo d’une démocratie universelle fondée sur la Liberté des peuples et le Libre échange mondial, explique pourquoi les États-Unis, qui en 1945 disposent pourtant, avec la bombe atomique, de l’arme absolue et, avec le quadrimoteur Boeing B29 (puis l’hexamoteur Convair B36), du moyen de la délivrer partout sur la Planète, vont s’abstenir de partir à la conquête du Monde et d’y imposer leur Loi.
En septembre 1949, il est de toute manière trop tard : avec l’aide de leurs espions, dont certains - comme le physicien Klaus Fuchs - recrutés à l’intérieur-même du Projet Manhattan américain, les Soviétiques font exploser leur première bombe RDS- 1 de 22 kilotonnes, vulgaire copie de la Fat Man américaine utilisée à Nagasaki.
Une bombe largable depuis un quadrimoteur Tupolev Tu-4... qui n’est lui-même que la copie du Boeing B29 américain (1) Et une bombe qui va aussitôt relancer la Course aux Armements.
(1) Saviez-vous que… 410
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