... à la Conférence de Postdam, en juillet 1945, les Alliés ont adressé un nouvel ultimatum au Japon : accepter une capitulation sans condition,... ou courir le risque d'une "totale annihilation".
Les autorités japonaises sont divisées. La plupart des responsables, fatigués ou simplement réalistes, ont compris qu'après la capitulation allemande, en mai, la gigantesque machine de guerre alliée va se retourner toute entière contre eux, et que le courage, l'esprit de sacrifice et le Code du Bushido ne les sauvera pas de l'inéluctable.
Mais les militaristes s'accrochent, refusent toute idée de capitulation, enrôlent femmes, enfants et vieillards, continuent d'envoyer leurs aviateurs se faire exploser sur les navires américains, et exhortent chacun à lutter jusqu'à la mort, puisqu'il n'y a de pire déshonneur que la reddition.
Et si la population japonaise dans son ensemble doit disparaître dans une gigantesque immolation collective, à l'image des victimes du bombardement américain sur Yokohama, qu'elle disparaisse. C'est aussi le message de Hitler au peuple allemand...
Aux États-Unis, le silence des autorités japonaises face à leur ultimatum est évidemment interprété comme un refus.
Il faut en finir au plus vite, mettre un terme à une guerre qui a déjà fait une cinquantaine de millions de morts. Il faut convaincre les Japonais, par une démonstration spectaculaire, que toute résistance est désormais inutile. Il faut employer cette bombe d’un nouveau genre, cette bombe dont personne ne sait grand-chose si ce n’est qu’elle est "atomique" et qu’elle promet de révolutionner la guerre elle-même.
Pour autant, les responsables politiques s'interrogent. "Faut-il vraiment lancer cette bombe ?" - "c'est nécessaire !", rétorquent les militaires. "Ne pourrait-on prévenir les Japonais de ce qui les attend ?" - "ils ne le croiraient pas ou, pire encore, concentreraient toutes leurs défenses sur la cible indiquée, et y masseraient des prisonniers de guerre américains"
La décision finale revient au Président Truman, qui ne se sent pas le droit de risquer la vie de soldats américains supplémentaires. Le voudrait-il que son opinion publique le désavouerait à coup sûr : pour les familles américaines, la vie de leurs fiancés, époux et fils est bien plus importante que celle des civils japonais. Et si la population japonaise toute entière doit disparaître afin de sauver les GI's, qu'elle disparaisse.
Le sort d'Hiroshima et de Nagasaki est – quasiment – scellé
Les autorités japonaises sont divisées. La plupart des responsables, fatigués ou simplement réalistes, ont compris qu'après la capitulation allemande, en mai, la gigantesque machine de guerre alliée va se retourner toute entière contre eux, et que le courage, l'esprit de sacrifice et le Code du Bushido ne les sauvera pas de l'inéluctable.
Mais les militaristes s'accrochent, refusent toute idée de capitulation, enrôlent femmes, enfants et vieillards, continuent d'envoyer leurs aviateurs se faire exploser sur les navires américains, et exhortent chacun à lutter jusqu'à la mort, puisqu'il n'y a de pire déshonneur que la reddition.
Et si la population japonaise dans son ensemble doit disparaître dans une gigantesque immolation collective, à l'image des victimes du bombardement américain sur Yokohama, qu'elle disparaisse. C'est aussi le message de Hitler au peuple allemand...
Aux États-Unis, le silence des autorités japonaises face à leur ultimatum est évidemment interprété comme un refus.
Il faut en finir au plus vite, mettre un terme à une guerre qui a déjà fait une cinquantaine de millions de morts. Il faut convaincre les Japonais, par une démonstration spectaculaire, que toute résistance est désormais inutile. Il faut employer cette bombe d’un nouveau genre, cette bombe dont personne ne sait grand-chose si ce n’est qu’elle est "atomique" et qu’elle promet de révolutionner la guerre elle-même.
Pour autant, les responsables politiques s'interrogent. "Faut-il vraiment lancer cette bombe ?" - "c'est nécessaire !", rétorquent les militaires. "Ne pourrait-on prévenir les Japonais de ce qui les attend ?" - "ils ne le croiraient pas ou, pire encore, concentreraient toutes leurs défenses sur la cible indiquée, et y masseraient des prisonniers de guerre américains"
La décision finale revient au Président Truman, qui ne se sent pas le droit de risquer la vie de soldats américains supplémentaires. Le voudrait-il que son opinion publique le désavouerait à coup sûr : pour les familles américaines, la vie de leurs fiancés, époux et fils est bien plus importante que celle des civils japonais. Et si la population japonaise toute entière doit disparaître afin de sauver les GI's, qu'elle disparaisse.
Le sort d'Hiroshima et de Nagasaki est – quasiment – scellé
Aucun commentaire:
Publier un commentaire