... En 1935, loin des journalistes et des caméras d'une télévision qui n'existe du reste pas encore, la Regia Aeronautica de Benito Mussolini déverse 3 200 tonnes de bombes au gaz sur les combattants de l'empereur éthiopien Haïlé Sélassié - armés seulement de sagaies et de quelques vieux fusils - sauvant à plusieurs reprises la vie de fantassins italiens en bien mauvaise posture, et donnant raison à tous ceux qui, depuis 1918, pronostiquent la victoire finale du "tout aérien" et le couronnement du bombardier stratégique comme arme absolue des conflits futurs.
Un an plus tard, dans "Things to Come", le cinéaste William Cameron Menzies et le romancier H.G. Wells offrent au monde la vision prémonitoire - bien qu'exagérée - de ce que sera la Seconde Guerre mondiale, avec ses villes détruites et ses populations contraintes de descendre sous terre pendant des années afin d'échapper aux bombes.
Encore un an, et la destruction de Guernica par l'aviation allemande, engagée au côté de Franco, donne raison aux plus pessimistes. Non contents de raser la petite ville espagnole le 26 avril 1937, les appareils de la Légion Condor y tuent plus de 1 500 personnes, majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards.
Alors que la Seconde Guerre mondiale se rapproche d'heure en heure, le spectre de la destruction totale des villes, voire de la Civilisation elle-même, se profile avec de plus en plus de certitude, ce qui ne peut qu'inciter les pacifistes européens à réclamer toujours davantage de concessions de leurs gouvernements envers les fascistes allemands et italiens.
Il faut à tout prix "Sauver la Paix pour notre génération", ce qui, pour les démocraties, va entraîner de multiples reniements jusqu'à ce jour fatidique du 1er septembre 1939, où le monde entier se retrouve au pied du mur...
Un an plus tard, dans "Things to Come", le cinéaste William Cameron Menzies et le romancier H.G. Wells offrent au monde la vision prémonitoire - bien qu'exagérée - de ce que sera la Seconde Guerre mondiale, avec ses villes détruites et ses populations contraintes de descendre sous terre pendant des années afin d'échapper aux bombes.
Encore un an, et la destruction de Guernica par l'aviation allemande, engagée au côté de Franco, donne raison aux plus pessimistes. Non contents de raser la petite ville espagnole le 26 avril 1937, les appareils de la Légion Condor y tuent plus de 1 500 personnes, majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards.
Alors que la Seconde Guerre mondiale se rapproche d'heure en heure, le spectre de la destruction totale des villes, voire de la Civilisation elle-même, se profile avec de plus en plus de certitude, ce qui ne peut qu'inciter les pacifistes européens à réclamer toujours davantage de concessions de leurs gouvernements envers les fascistes allemands et italiens.
Il faut à tout prix "Sauver la Paix pour notre génération", ce qui, pour les démocraties, va entraîner de multiples reniements jusqu'à ce jour fatidique du 1er septembre 1939, où le monde entier se retrouve au pied du mur...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire