... de 1920 à 1923, les aviateurs de la Navy et de l'Army Air Service vont mener de multiples essais de bombardements sur d'anciens navires de guerre.
Le plus connu est assurément celui de Billy Mitchell, mené les 20 et 21 juillet 1921 contre l'Ostfriesland, un "Dreadnought" de 25 000 tonnes, datant de 1911.
Dès la matinée du 20, le vieux cuirassé allemand est la cible de dizaines de bombes de 200 à 600 livres qui, bien qu'incapables de provoquer de gros dégâts, occasionnent néanmoins plusieurs voies d'eau impossibles à combattre et à colmater sur ce navire dépourvu d'équipage.
Le lendemain, les aviateurs repartent à l'attaque, avec des bombes de 1 000 livres, qui provoquent de nouvelles voies d'eau. Mais le clou du spectacle se produit peu après midi, lorsque se présentent six Martin MB2 chargés chacun - ou plutôt surchargés - d'une bombe de 2 000 livres.
Aucune des bombes ne touche, mais sur ce malheureux cuirassé de plus en plus enfoncé sur l'eau, l'effet est rapidement dévastateur : 20 minutes plus tard, l'Ostfriesland disparaît sous les flots.
Pour les aviateurs en général, et pour Billy Mitchell en particulier, la preuve est à présent faite que plus aucun navire de guerre, quelle que soit sa taille, n'est désormais à l'abri grosses bombes d'avions.
Les marins, on s'en doute, ne sont pas du même avis, et s'empressent de faire remarquer que ce test s'est opéré sur un navire immobile et incapable de se défendre, sur un navire privé de tout équipage, et sur un navire qui, prenant déjà l'eau de toute part, aurait de toute manière sombré sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des bombes géantes.
Pendant des années, et au cours de nombreux autres tests, aviateurs et marins vont donc se renvoyer la balle, ou plutôt les bombes, jusqu'à ce qu'une nouvelle guerre tranche définitivement en faveur des premiers...
Le plus connu est assurément celui de Billy Mitchell, mené les 20 et 21 juillet 1921 contre l'Ostfriesland, un "Dreadnought" de 25 000 tonnes, datant de 1911.
Dès la matinée du 20, le vieux cuirassé allemand est la cible de dizaines de bombes de 200 à 600 livres qui, bien qu'incapables de provoquer de gros dégâts, occasionnent néanmoins plusieurs voies d'eau impossibles à combattre et à colmater sur ce navire dépourvu d'équipage.
Le lendemain, les aviateurs repartent à l'attaque, avec des bombes de 1 000 livres, qui provoquent de nouvelles voies d'eau. Mais le clou du spectacle se produit peu après midi, lorsque se présentent six Martin MB2 chargés chacun - ou plutôt surchargés - d'une bombe de 2 000 livres.
Aucune des bombes ne touche, mais sur ce malheureux cuirassé de plus en plus enfoncé sur l'eau, l'effet est rapidement dévastateur : 20 minutes plus tard, l'Ostfriesland disparaît sous les flots.
Pour les aviateurs en général, et pour Billy Mitchell en particulier, la preuve est à présent faite que plus aucun navire de guerre, quelle que soit sa taille, n'est désormais à l'abri grosses bombes d'avions.
Les marins, on s'en doute, ne sont pas du même avis, et s'empressent de faire remarquer que ce test s'est opéré sur un navire immobile et incapable de se défendre, sur un navire privé de tout équipage, et sur un navire qui, prenant déjà l'eau de toute part, aurait de toute manière sombré sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des bombes géantes.
Pendant des années, et au cours de nombreux autres tests, aviateurs et marins vont donc se renvoyer la balle, ou plutôt les bombes, jusqu'à ce qu'une nouvelle guerre tranche définitivement en faveur des premiers...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire