... l'Histoire du char léger en est une de peine et se misère tant la volonté de maintenir le poids et le prix à l'intérieur de limites bien précises n'a le plus souvent abouti qu'à fabriquer d'inutiles cercueils roulants.
En temps de Paix, pour maintenir l'Ordre en Irlande du Nord ou pour l'imposer dans les colonies, face à de simples manifestants ou des combattants légèrement armés, le char léger est assurément plus économique et infiniment plus utile que le char moyen ou lourd.
Mais en temps de guerre, avec un poids de 5 à 15 tonnes, un blindage le plus souvent symbolique, et un armement composé de mitrailleuses ou d'un petit canon de 20 à 50mm, il ne peut être utilisé que pour de brèves missions de reconnaissance car, face à de "vrais" tanks ou des adversaires disposant d'armes antichars, il n'a souvent d'autre choix que la fuite éperdue, ce qui en limite singulièrement l'intérêt.
Pour de pareilles missions, le blindé léger à chenille n'offre par ailleurs aucun avantage sur le blindé à roues si ce n'est, à la limite, de meilleures capacités sur terrain meuble ou en franchissement d'obstacles tels que talus ou fossés.
Les Allemands, du reste, ne s'y sont pas trompés, en considérant, dès 1933, que leurs nouveaux Panzers I et II n'étaient en vérité que des tanks "de transition", avant tout destinés à former les équipages et définir une doctrine d'emploi, et dans l'attente de blindés plus modernes et deux fois plus lourds.
D'autres, en revanche, n'ont pas eu cette sagesse et ne vont pas manquer de le payer très cher.
Dans l'entre-deux-guerres, Japonais, et surtout Italiens, n'ont en effet rien construit d'autre que des "tankettes" et quelques ridicules chars légers totalement inadaptés au conflit à venir.
Les Russes eux-mêmes ont largement cédé à cette mode qui, lors des commémorations, permet évidemment de faire défiler des milliers de véhicules militaires pour un prix dérisoire. Et les déconvenues subies par ces engins dès le déclenchement de l'Opération Barbarossa ne les empêcheront pas, de 1941 à 1943, de produire plus de 15 000 T-60 et T-70,... souvent plus mortels pour leurs équipages que pour leurs adversaires allemands.
Et pour produire des chars légers raisonnablement efficaces, les Américains n'auront d'autre choix que de pousser la formule à ses limites, avec le Stuart et surtout le Chaffee de 1944 lequel, à 18 tonnes, aurait été considéré comme "char moyen" cinq ans plus tôt...
Mais en temps de guerre, avec un poids de 5 à 15 tonnes, un blindage le plus souvent symbolique, et un armement composé de mitrailleuses ou d'un petit canon de 20 à 50mm, il ne peut être utilisé que pour de brèves missions de reconnaissance car, face à de "vrais" tanks ou des adversaires disposant d'armes antichars, il n'a souvent d'autre choix que la fuite éperdue, ce qui en limite singulièrement l'intérêt.
Pour de pareilles missions, le blindé léger à chenille n'offre par ailleurs aucun avantage sur le blindé à roues si ce n'est, à la limite, de meilleures capacités sur terrain meuble ou en franchissement d'obstacles tels que talus ou fossés.
Les Allemands, du reste, ne s'y sont pas trompés, en considérant, dès 1933, que leurs nouveaux Panzers I et II n'étaient en vérité que des tanks "de transition", avant tout destinés à former les équipages et définir une doctrine d'emploi, et dans l'attente de blindés plus modernes et deux fois plus lourds.
D'autres, en revanche, n'ont pas eu cette sagesse et ne vont pas manquer de le payer très cher.
Dans l'entre-deux-guerres, Japonais, et surtout Italiens, n'ont en effet rien construit d'autre que des "tankettes" et quelques ridicules chars légers totalement inadaptés au conflit à venir.
Les Russes eux-mêmes ont largement cédé à cette mode qui, lors des commémorations, permet évidemment de faire défiler des milliers de véhicules militaires pour un prix dérisoire. Et les déconvenues subies par ces engins dès le déclenchement de l'Opération Barbarossa ne les empêcheront pas, de 1941 à 1943, de produire plus de 15 000 T-60 et T-70,... souvent plus mortels pour leurs équipages que pour leurs adversaires allemands.
Et pour produire des chars légers raisonnablement efficaces, les Américains n'auront d'autre choix que de pousser la formule à ses limites, avec le Stuart et surtout le Chaffee de 1944 lequel, à 18 tonnes, aurait été considéré comme "char moyen" cinq ans plus tôt...
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