... à l'instar de celui du boulet ou de l'obus, le rendement de la bombe d'avion est d'abord et avant tout tributaire des performances de son vecteur, c-à-d dans son cas du poids que peut emporter l'aéronef au décollage, et de la distance qu'il est en mesure de parcourir avec cette charge.
Au début de la Première Guerre Mondiale, la fragilité des appareils, et surtout la faible puissance des moteurs, disponibles ne permettent que l'envol du pilote, parfois accompagné d'un observateur, ce qui limite la charge réellement militaire à quelques innocentes grenades à main, que l'on jette négligemment par dessus bord et dans le vague espoir qu'elles provoqueront quelque dommage une fois rendues sur le plancher des vaches.
Faute de tout système de visée, la seule manière d'améliorer la précision - quoique de manière négligeable - consiste à bricoler un carénage et des ailettes sur le projectile lui-même, c-à-d de rendre la bombe (un peu) plus stable dans sa descente.
Mais en dépit de tous les efforts déployés par ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machine, l'efficacité des bombardements aériens, sans même parler de leur précision, demeure négligeable et en tout cas très inférieure à celle de l'Artillerie conventionnelle.
Par rapport à l'obus, la bombe d'avion a certes l'avantage de pouvoir parcourir une plus grande distance - elle va bientôt dépasser les 100 kms - puisqu'elle n'est finalement limitée que par le volume des réservoirs de l'avion... et la résistance physique du pilote.
Cependant, pour qu'un bombardement aérien ait une quelconque valeur militaire, il faut bien plus que des projectiles de quelques kilos.
Mais pour emporter des bombes de plusieurs dizaines puis centaines de kilos, il faut également des avions plus gros et plus lourds,.... donc des moteurs bien plus puissants que ce qui existe dans l'inventaire du début de la guerre.
Ce n'est qu'à cette condition que l'on pourra enfin emporter des projectiles comparables à ceux tirés par les plus gros canons et même, qui sait, gagner la guerre du haut des airs...
Au début de la Première Guerre Mondiale, la fragilité des appareils, et surtout la faible puissance des moteurs, disponibles ne permettent que l'envol du pilote, parfois accompagné d'un observateur, ce qui limite la charge réellement militaire à quelques innocentes grenades à main, que l'on jette négligemment par dessus bord et dans le vague espoir qu'elles provoqueront quelque dommage une fois rendues sur le plancher des vaches.
Faute de tout système de visée, la seule manière d'améliorer la précision - quoique de manière négligeable - consiste à bricoler un carénage et des ailettes sur le projectile lui-même, c-à-d de rendre la bombe (un peu) plus stable dans sa descente.
Mais en dépit de tous les efforts déployés par ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machine, l'efficacité des bombardements aériens, sans même parler de leur précision, demeure négligeable et en tout cas très inférieure à celle de l'Artillerie conventionnelle.
Par rapport à l'obus, la bombe d'avion a certes l'avantage de pouvoir parcourir une plus grande distance - elle va bientôt dépasser les 100 kms - puisqu'elle n'est finalement limitée que par le volume des réservoirs de l'avion... et la résistance physique du pilote.
Cependant, pour qu'un bombardement aérien ait une quelconque valeur militaire, il faut bien plus que des projectiles de quelques kilos.
Mais pour emporter des bombes de plusieurs dizaines puis centaines de kilos, il faut également des avions plus gros et plus lourds,.... donc des moteurs bien plus puissants que ce qui existe dans l'inventaire du début de la guerre.
Ce n'est qu'à cette condition que l'on pourra enfin emporter des projectiles comparables à ceux tirés par les plus gros canons et même, qui sait, gagner la guerre du haut des airs...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire