dimanche 22 mars 2009

2205 - de la théorie à la pratique

... prévenus des intentions allemandes, les Américains ont naturellement eu tout le temps de renforcer leur dispositif et de déployer de fort nombreux canons antichars, d'autant plus dangereux pour les Panzers que ceux-ci - comme nous l'avons vu - ne bénéficient d'aucune couverture d'infanterie.

Après avoir voyagé toute la nuit, les dits Panzers passent à l'action au petit matin du 7 août.

De violents combats s'engagent, en particulier à Mortain, mais malgré tous leurs efforts, les Allemands ne parviennent pas à progresser de manière décisive, en particulier sur la cote 314 qui domine la vallée, et où une compagnie américaine va tenir cinq jours sans céder un pouce de terrain

La dissipation du brouillard, en fin de matinée, permet l'intervention des chasseurs-bombardiers alliés qui, comme prévu, pulvérisent les Panzers les uns après les autres et à nouveau sans que la Luftwaffe soit en mesure de les en empêcher.

La sagesse, et une froide analyse de la situation, devraient inciter Hitler à arrêter immédiatement les frais. Mais le Führer, fidèle à ses habitudes, s'entête, expédie de nouveaux blindés, une fois de plus prélevés sur le Front de Caen qui, du coup, se retrouve quasiment sans défense face aux Anglo-Canadiens.

Car du côté allié, on a depuis longtemps décidé de ne maintenir dans la région de Mortain que le nombre de tanks et de fantassins strictement nécessaires pour "fixer" les Allemands et leur interdire toute progression.

A l'insu de ces derniers, Patton a même déjà commencé à lancer ses Sherman sur leur flanc gauche, en direction de l'Est, et des Anglo-Canadiens de Montgomery.

Le 12, l'échec est définitivement consommé et les Allemands en pleine retraite vers l'Est, à travers un corridor de plus en plus étroit qui va déboucher sur le massacre de Falaise...

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