... Si le bombardement américain au Sud de Saint-Lô est loin d'avoir la précision souhaitée, et s'il se traduit par la mort de plusieurs dizaines de soldats américains, ses résultats n'en sont pas moins spectaculaires.
Sous l'effet de 5 000 tonnes de bombes larguées à saturation, toute vie a purement et simplement disparu sur une surface de plusieurs kilomètres carrés.
"L'effet produit sur les troupes était indescriptible", écrira le général Bayerlein. Plusieurs soldats, devenus fous, couraient en tous sens, jusqu'au moment où ils étaient fauchés" (1)
Les tanks de la Panzer Lehr sont désintégrés ou projetés à des dizaines de mètres. A des kilomètres à la ronde, les survivants hébétés, et rendus totalement sourds, errent au milieu des ruines et de la fumée.
Les Américains, pourtant, tardent à profiter de l'aubaine. Rendus méfiants par huit semaines de piétinement dans le bocage, les GI's n'avancent qu'à pas de Sioux, et se jettent au sol dès les premiers tirs, tout surpris de constater que malgré ce maelström d'explosions il subsiste encore, ça et là, quelques îlots de résistance.
Nonobstant, et même si l'Aviation n'a pas éliminé toute opposition, elle a bel et bien cassé les reins des Allemands, coupé leurs communications, et brisé toute possibilité de résistance coordonnée
Le 26, les Sherman passent à l'attaque vers Coutances, écrasant comme prévu les haies grâce aux lames métalliques soudées à leur châssis.
Le Front est percé, et la guerre dont les Américains rêvent depuis deux mois peut enfin débuter...
(1) ibid, page 320
Sous l'effet de 5 000 tonnes de bombes larguées à saturation, toute vie a purement et simplement disparu sur une surface de plusieurs kilomètres carrés.
"L'effet produit sur les troupes était indescriptible", écrira le général Bayerlein. Plusieurs soldats, devenus fous, couraient en tous sens, jusqu'au moment où ils étaient fauchés" (1)
Les tanks de la Panzer Lehr sont désintégrés ou projetés à des dizaines de mètres. A des kilomètres à la ronde, les survivants hébétés, et rendus totalement sourds, errent au milieu des ruines et de la fumée.
Les Américains, pourtant, tardent à profiter de l'aubaine. Rendus méfiants par huit semaines de piétinement dans le bocage, les GI's n'avancent qu'à pas de Sioux, et se jettent au sol dès les premiers tirs, tout surpris de constater que malgré ce maelström d'explosions il subsiste encore, ça et là, quelques îlots de résistance.
Nonobstant, et même si l'Aviation n'a pas éliminé toute opposition, elle a bel et bien cassé les reins des Allemands, coupé leurs communications, et brisé toute possibilité de résistance coordonnée
Le 26, les Sherman passent à l'attaque vers Coutances, écrasant comme prévu les haies grâce aux lames métalliques soudées à leur châssis.
Le Front est percé, et la guerre dont les Américains rêvent depuis deux mois peut enfin débuter...
(1) ibid, page 320
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