... A l'instar de beaucoup de plans brillants, Cobra est basé sur des prémisses simples : comme les multiples gesticulations de Montgomery autour de Caen n'ont abouti qu'à concentrer l'essentiel des forces allemandes dans cette région, les Américains vont attaquer dans un secteur où les Allemands sont moins nombreux et ne s'attendent pas à une attaque; comme les Américains ont l'habitude d'attaquer sur un Front large, ils vont cette fois le faire sur un Front extrêmement étroit; et comme il leur a fallu des semaines pour progresser de quelques dizaines de kilomètres dans le bocage, les Allemands n'imaginent pas qu'ils pourront en parcourir bien davantage en seulement trois jours
Schématiquement, l'affaire se présente ainsi : huit divisions américaines, dont deux blindées, vont se masser au Nord de la route reliant Saint-Lô (conquise le 19 juillet) à Périers, puis attendront que l'Aviation - soit plus de deux mille bombardiers opérant en quatre vagues successives - dégage un corridor de six kilomètres de large sur deux kilomètres de profondeur au Sud de cette route. Ceci fait, les troupes se rueront vers le Sud, et la Bretagne, échappant ainsi au cordon derrière lequel les Allemands s'efforcent de les maintenir depuis maintenant huit semaines.
Mais la météo est tellement mauvaise - le mois de juillet 1944 est en effet le plus pluvieux des trente dernières années - que l'attaque, prévue pour le 21 juillet, est reportée au 24, puis au 25.
Le 24, pourtant, plusieurs centaines de bombardiers ont déjà décollé, et largué leurs bombes, avant que l'ordre de rappel ne leur parvienne. Pour ne rien arranger, une bonne partie de ces bombes est tout bonnement tombée du côté américain de la route, tuant une vingtaine de GI's.
Les choses ne s'arrangent pas le lendemain puisqu'à nouveau, une partie des bombes américaines s'abat du côté américain, tuant une centaine de soldats supplémentaires, dont le général McNair. Fous de rages, les artilleurs de la DCA américaine se mettent alors à tirer sur leurs propres bombardiers (!) Et comme il faut bien rétablir la concorde entre tout ce petit monde, l'État-major va naturellement prétendre que ces braves GI's sont morts héroïquement en combattant l'armée allemande.
Va pour le premier acte.
Schématiquement, l'affaire se présente ainsi : huit divisions américaines, dont deux blindées, vont se masser au Nord de la route reliant Saint-Lô (conquise le 19 juillet) à Périers, puis attendront que l'Aviation - soit plus de deux mille bombardiers opérant en quatre vagues successives - dégage un corridor de six kilomètres de large sur deux kilomètres de profondeur au Sud de cette route. Ceci fait, les troupes se rueront vers le Sud, et la Bretagne, échappant ainsi au cordon derrière lequel les Allemands s'efforcent de les maintenir depuis maintenant huit semaines.
Mais la météo est tellement mauvaise - le mois de juillet 1944 est en effet le plus pluvieux des trente dernières années - que l'attaque, prévue pour le 21 juillet, est reportée au 24, puis au 25.
Le 24, pourtant, plusieurs centaines de bombardiers ont déjà décollé, et largué leurs bombes, avant que l'ordre de rappel ne leur parvienne. Pour ne rien arranger, une bonne partie de ces bombes est tout bonnement tombée du côté américain de la route, tuant une vingtaine de GI's.
Les choses ne s'arrangent pas le lendemain puisqu'à nouveau, une partie des bombes américaines s'abat du côté américain, tuant une centaine de soldats supplémentaires, dont le général McNair. Fous de rages, les artilleurs de la DCA américaine se mettent alors à tirer sur leurs propres bombardiers (!) Et comme il faut bien rétablir la concorde entre tout ce petit monde, l'État-major va naturellement prétendre que ces braves GI's sont morts héroïquement en combattant l'armée allemande.
Va pour le premier acte.
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