
Depuis le début du mois de juillet, les Allemands - et particulièrement leurs divisions de Panzers - bien que trop peu nombreux pour réussir à rejeter les Alliés à la mer, ont en revanche été en mesure de freiner la progression de ceux-ci, et singulièrement celle des Anglo-Canadiens.

Mais cette performance impose l'envoi continuel vers la Normandie d'unités supplémentaires qui, à l'instar des 9ème et 10ème Panzers-SS, doivent souvent être prélevées à l'Est, laissant dès lors ce Front à la merci des Russes, lesquels en profitent naturellement pour tout bousculer sur leur passage et progresser à marche forcée vers les frontières orientales du Reich.
Du fait de la suprématie aérienne alliée, et des différentes actions de sabotage et de harcèlement menées par la Résistance, les dits renforts mettent de surcroît de fort longs jours pour arriver sur place (1), y arrivent en ordre dispersé, et y arrivent après avoir laissé nombre de soldats et de véhicules morts ou calcinés sur le bord des routes.

Le plus préoccupant, néanmoins, est ailleurs...
(1) parties de Pologne le 12 juin, les 9ème et 10ème Panzers-SS mirent13 jours pour franchir 1 700 kilomètres
(2) ibid, page 281
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