... Avant le Débarquement, les Etats-Unis fournissaient déjà l'essentiel de la logistique des troupes alliées.
Cependant, les soldats américains, bien que jouissant d'une large autonomie, demeuraient placés sous le commandement du 21ème Groupe d'Armées britannique, autrement dit sous celui du général Montgomery
Mais à la mi-juillet, les GI's, qui représentent déjà plus de la moitié des forces présentes sur le terrain, n'entendent plus continuer à rendre des comptes à leur vieille marâtre anglaise, et d'autant moins qu'ils estiment - à tort ou à raison - que celle-ci, par ses décisions tactiques, prolonge indûment la guerre et les sacrifie sans vergogne au profit des Tommies.
L'accroissement des effectifs disponibles permet à présent la création d'une 3ème Armée américaine, qui se voit provisoirement confiée au général Hodges (déjà promu commandant de la 1ère Armée) jusqu'à la prise de fonction de son nouveau chef, le célébrissime et très controversé George Patton, que l'on s'est enfin décidé à sortir du placard où il se morfondait depuis "l'affaire de la gifle" d'août 1943.
Pour chapeauter ces deux armées américaines, le général Bradley réclame donc, le 19 juillet 1944, la formation du 12ème Groupe d'Armées américain, placé sous son commandement, et évoluant dès lors au même niveau hiérarchique que le 21ème Groupe d'Armées britannique.
Deux jours plus tard, Eisenhower enfonce encore un peu plus le clou, en décidant d'assumer lui-même la direction opérationnelle - et non plus seulement politique - de l'ensemble des forces terrestres, donc y compris des forces britanniques et canadiennes.
Bien que ces deux évolutions aient été prévues de longue date, elles n'en sonnent pas moins comme un désaveu personnel pour "Monty" qui, pour se consoler, obtient du roi George VI sa nomination au titre de maréchal, effective au 1er septembre (!)
Pour les Américains, le plus dur reste néanmoins à faire : concrétiser sur le terrain, et contre les Allemands, la victoire morale qu'ils viennent de remporter contre leur allié britannique, lequel ne jouera plus désormais qu'un rôle secondaire dans cette guerre qui vient bel et bien de devenir américaine....
Mais à la mi-juillet, les GI's, qui représentent déjà plus de la moitié des forces présentes sur le terrain, n'entendent plus continuer à rendre des comptes à leur vieille marâtre anglaise, et d'autant moins qu'ils estiment - à tort ou à raison - que celle-ci, par ses décisions tactiques, prolonge indûment la guerre et les sacrifie sans vergogne au profit des Tommies.
L'accroissement des effectifs disponibles permet à présent la création d'une 3ème Armée américaine, qui se voit provisoirement confiée au général Hodges (déjà promu commandant de la 1ère Armée) jusqu'à la prise de fonction de son nouveau chef, le célébrissime et très controversé George Patton, que l'on s'est enfin décidé à sortir du placard où il se morfondait depuis "l'affaire de la gifle" d'août 1943.
Pour chapeauter ces deux armées américaines, le général Bradley réclame donc, le 19 juillet 1944, la formation du 12ème Groupe d'Armées américain, placé sous son commandement, et évoluant dès lors au même niveau hiérarchique que le 21ème Groupe d'Armées britannique.
Deux jours plus tard, Eisenhower enfonce encore un peu plus le clou, en décidant d'assumer lui-même la direction opérationnelle - et non plus seulement politique - de l'ensemble des forces terrestres, donc y compris des forces britanniques et canadiennes.
Bien que ces deux évolutions aient été prévues de longue date, elles n'en sonnent pas moins comme un désaveu personnel pour "Monty" qui, pour se consoler, obtient du roi George VI sa nomination au titre de maréchal, effective au 1er septembre (!)
Pour les Américains, le plus dur reste néanmoins à faire : concrétiser sur le terrain, et contre les Allemands, la victoire morale qu'ils viennent de remporter contre leur allié britannique, lequel ne jouera plus désormais qu'un rôle secondaire dans cette guerre qui vient bel et bien de devenir américaine....
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