... comme Rommel, le colonel Claus Schenk von Stauffenberg a combattu dans l'Afrika Korps, ce qui lui a valu de perdre l'oeil gauche et la main droite.
A l'instar de la petite minorité d'officiers subalternes qui, depuis quelques mois, complotent pour se débarrasser de Hitler, Stauffenberg n'est certainement pas un "résistant", ni même un "anti-nazi" : comme eux, et à vrai dire comme tout le peuple allemand, il a au contraire soutenu le nouveau Chancelier Hitler, approuvé son combat contre les Juifs et les communistes, et applaudi ses victoires contre la Pologne puis la France.
Mais depuis El-Alamein et Stalingrad, le temps n'est plus à la victoire. Pour le général von Tresckow, pour le général Olbricht, pour le colonel Stauffenberg, pour tous ceux qu'on va bientôt appeler "les conjurés du 20 juillet", il est clair que la guerre est perdue et que seul l'assassinat de Hitler permettrait - avec la création d'un nouveau gouvernement - d'arracher une paix séparée aux Alliés occidentaux.
A Casablanca (1) Britanniques et Américains ont certes exigé de l'Allemagne rien moins qu'une capitulation sans condition, mais tout peut toujours se négocier et après tout, si l'on demandait, en ce milieu du mois de juillet 1944, l'opinion des GI's et des Tommies actuellement piégés en Normandie, il est probable que ceux-ci, et particulièrement les GI's, se prononceraient en faveur d'une entente avec l'Allemagne, gage d'un prompt retour chez eux.
Encore faudrait-il, pour avoir la moindre chance de matérialiser cette Utopie, que l'on soit réellement en mesure de se débarrasser de Hitler...
(1) Saviez-vous que… no 1419
A l'instar de la petite minorité d'officiers subalternes qui, depuis quelques mois, complotent pour se débarrasser de Hitler, Stauffenberg n'est certainement pas un "résistant", ni même un "anti-nazi" : comme eux, et à vrai dire comme tout le peuple allemand, il a au contraire soutenu le nouveau Chancelier Hitler, approuvé son combat contre les Juifs et les communistes, et applaudi ses victoires contre la Pologne puis la France.
Mais depuis El-Alamein et Stalingrad, le temps n'est plus à la victoire. Pour le général von Tresckow, pour le général Olbricht, pour le colonel Stauffenberg, pour tous ceux qu'on va bientôt appeler "les conjurés du 20 juillet", il est clair que la guerre est perdue et que seul l'assassinat de Hitler permettrait - avec la création d'un nouveau gouvernement - d'arracher une paix séparée aux Alliés occidentaux.
A Casablanca (1) Britanniques et Américains ont certes exigé de l'Allemagne rien moins qu'une capitulation sans condition, mais tout peut toujours se négocier et après tout, si l'on demandait, en ce milieu du mois de juillet 1944, l'opinion des GI's et des Tommies actuellement piégés en Normandie, il est probable que ceux-ci, et particulièrement les GI's, se prononceraient en faveur d'une entente avec l'Allemagne, gage d'un prompt retour chez eux.
Encore faudrait-il, pour avoir la moindre chance de matérialiser cette Utopie, que l'on soit réellement en mesure de se débarrasser de Hitler...
(1) Saviez-vous que… no 1419
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