... Du côté américain, justement, la progression dans le bocage, bien que lente et meurtrière, continue son petit bonhomme de chemin.
Le 3 juillet, le général Middleton a lancé une offensive vers La-Haye-du-Puits, dont il a fini par s'emparer une semaine plus tard, au prix de 10 000 tués, blessés ou portés disparus, soit à raison d'un millier de soldats par kilomètre de progression (!)
Le 7, les Américains réussissent à franchir la Vire en direction de Saint-Lô, dont ils s'emparent le 19 juillet, là encore après une semaine de furieux combats qui ont réduit la ville en ruines et leur ont coûté 40 000 hommes (!)
Même si près de 900 000 GI's ont déjà débarqué à cette date, il est clair qu'à pareil rythme, l'armée américaine toute entière aura cessé d'exister des années avant qu'elle ne soit en mesure d'apercevoir les faubourgs de Berlin
De plus en plus amers, les GI's accusent les Tommies de les faire mourir à leur place; les Tommies font remarquer qu'ils doivent lutter contre bien plus de Panzers que n'en affrontent les GI's; les aviateurs des deux camps reprochent aux GI's et aux Tommies de ne pas en faire assez de leur côté; et les Ivan soviétiquess, du moins s'ils étaient autorisés à s'exprimer, dénonceraient sans doute l'extrême pusillanimité des uns et des autres ainsi que leur tendance à disposer sans vergogne du sang russe.
Entente cordiale oblige, pareils ressentiments ne sont naturellement pas brandis sur la voie publique, mais il est devenu évident que seule une percée rapide et décisive, et opérée avec un minimum de pertes, permettra de rétablir la confiance entre les Alliés
Cette percée, l'État-major du général Bradley la planifie depuis plusieurs semaines. Mais entretemps, deux événements importants, et imprévus, viennent de se produire...
Le 3 juillet, le général Middleton a lancé une offensive vers La-Haye-du-Puits, dont il a fini par s'emparer une semaine plus tard, au prix de 10 000 tués, blessés ou portés disparus, soit à raison d'un millier de soldats par kilomètre de progression (!)
Le 7, les Américains réussissent à franchir la Vire en direction de Saint-Lô, dont ils s'emparent le 19 juillet, là encore après une semaine de furieux combats qui ont réduit la ville en ruines et leur ont coûté 40 000 hommes (!)
Même si près de 900 000 GI's ont déjà débarqué à cette date, il est clair qu'à pareil rythme, l'armée américaine toute entière aura cessé d'exister des années avant qu'elle ne soit en mesure d'apercevoir les faubourgs de Berlin
De plus en plus amers, les GI's accusent les Tommies de les faire mourir à leur place; les Tommies font remarquer qu'ils doivent lutter contre bien plus de Panzers que n'en affrontent les GI's; les aviateurs des deux camps reprochent aux GI's et aux Tommies de ne pas en faire assez de leur côté; et les Ivan soviétiquess, du moins s'ils étaient autorisés à s'exprimer, dénonceraient sans doute l'extrême pusillanimité des uns et des autres ainsi que leur tendance à disposer sans vergogne du sang russe.
Entente cordiale oblige, pareils ressentiments ne sont naturellement pas brandis sur la voie publique, mais il est devenu évident que seule une percée rapide et décisive, et opérée avec un minimum de pertes, permettra de rétablir la confiance entre les Alliés
Cette percée, l'État-major du général Bradley la planifie depuis plusieurs semaines. Mais entretemps, deux événements importants, et imprévus, viennent de se produire...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire