... A l'Est du dispositif allié, Britanniques et Canadiens, qui ont laissé passer leur chance de s'emparer de Caen dès le soir du 6 juin, se sont ensuite heurtés une impitoyable résistance allemande.
Au fil des jours, ils ont naturellement reçu des renforts, mais comme les Allemands en ont obtenu tout autant, la situation sur le terrain est demeurée figée.
Plutôt que de se lancer dans une attaque frontale, qui risquerait de s'avérer extrêmement coûteuse en hommes et en matériel, Montgomery, fidèle à la longue tradition britanniques "d'affrontements périphériques", et à ses propres principes d'extrême prudence, va alors imaginer une succession d'opérations visant à contourner la ville.
L'affaire commence le 7 juin, par une attaque vers l'Ouest (Opération Perch) que les tanks de la Panzer Lehr brisent malheureusement deux jours plus tard devant Tilly-sur-Seulles.
Une deuxième attaque, menée le 13 juin sur Villers-Bocages n'est pas plus fructueuse : rapidement pris à partie par des éléments de la SS Leibstandarte - et en particulier par les monstrueux chars Tigre du 101ème bataillon de chars lourds menés par le déjà célèbre Obersturmführer Michael Wittmann - les tanks britanniques sont pulvérisés les uns après les autres, forçant Montgomery à jeter l'éponge dans l'attente de nouveaux renforts.
Les difficultés d'approvisionnement, et en particulier la tempête des 19 et 20 juin (1), vont néanmoins reporter toute nouvelle tentative au 25 juin : ce sera l'Opération Epsom, menée en direction de la rivière Orne par le 8ème Corps du général O' Connor.
Pour cette opération, Britanniques et Canadiens ont mis les petits plats dans les grands, mobilisant pas moins de 60 000 hommes et près de 600 chars.
C'est donc une opération de grande envergure, que Montgomery veut décisive et qui devrait, en toute logique, lui permettre de s'emparer enfin de Caen.
(1) Saviez-vous que... 2170-2171
Au fil des jours, ils ont naturellement reçu des renforts, mais comme les Allemands en ont obtenu tout autant, la situation sur le terrain est demeurée figée.
Plutôt que de se lancer dans une attaque frontale, qui risquerait de s'avérer extrêmement coûteuse en hommes et en matériel, Montgomery, fidèle à la longue tradition britanniques "d'affrontements périphériques", et à ses propres principes d'extrême prudence, va alors imaginer une succession d'opérations visant à contourner la ville.
L'affaire commence le 7 juin, par une attaque vers l'Ouest (Opération Perch) que les tanks de la Panzer Lehr brisent malheureusement deux jours plus tard devant Tilly-sur-Seulles.
Une deuxième attaque, menée le 13 juin sur Villers-Bocages n'est pas plus fructueuse : rapidement pris à partie par des éléments de la SS Leibstandarte - et en particulier par les monstrueux chars Tigre du 101ème bataillon de chars lourds menés par le déjà célèbre Obersturmführer Michael Wittmann - les tanks britanniques sont pulvérisés les uns après les autres, forçant Montgomery à jeter l'éponge dans l'attente de nouveaux renforts.
Les difficultés d'approvisionnement, et en particulier la tempête des 19 et 20 juin (1), vont néanmoins reporter toute nouvelle tentative au 25 juin : ce sera l'Opération Epsom, menée en direction de la rivière Orne par le 8ème Corps du général O' Connor.
Pour cette opération, Britanniques et Canadiens ont mis les petits plats dans les grands, mobilisant pas moins de 60 000 hommes et près de 600 chars.
C'est donc une opération de grande envergure, que Montgomery veut décisive et qui devrait, en toute logique, lui permettre de s'emparer enfin de Caen.
(1) Saviez-vous que... 2170-2171
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