... Le 25 juin, donc, soutenus par un important tir de barrage, Britanniques et Canadiens passent à l'offensive.
Au début, et malgré la féroce résistance des adolescents de la SS "Hitlerjugend", tout se passe relativement bien. Le 27, la rivière Odon est atteinte. L'Orne n'est plus qu'à 7 kilomètres vers le sud, mais l'entrée en scène de deux nouvelles divisions blindées SS - la 9ème "Hohenstaufen" et la 10ème "Frundsberg" - qui viennent d'arriver d'Ukraine, va une nouvelle fois bouleverser les plans de Montgomery.
Sur une colline près d'Esquay-Notre-Dame, que l'Histoire retiendra sous le nom de "cote 112", de sanglants combats - qui ne sont pas sans évoquer ceux de la Première Mondiale - s'engagent, lesquels finissent à nouveau par forcer "Monty" à arrêter les frais et à abandonner une partie des positions si durement conquises .
Dans une lettre envoyée au général américain Omar Bradley le 18 juin, soit une semaine avant Epsom, Montgmomery avait écrit "Il est clair que nous devons maintenant prendre Caen et Cherbourg (...) Caen est vraiment la clé de Cherbourg (...) La tâche immédiate de la 2ème Armée [britannique] est de prendre Caen" (1)
Le 30 juin, alors que Cherbourg vient de tomber aux mains des Américains, Caen se dresse toujours en travers de la route des Britanniques et des Canadiens, lesquels n'ont finalement progressé que de 10 kilomètres, soit à la consternante moyenne de 2 kilomètres par jour !
Les Allemands y ont certes laissé des plumes mais, sur le strict plan des résultats, le bilan anglo-canadien d'Epsom, avec plus 5 000 morts et blessés, et des dizaines de tanks détruits, le tout pour des gains territoriaux dérisoires, ce bilan est proprement catastrophique,... et le deviendrait encore bien davantage si l'Aviation, et les canons de Marine, ne réussissaient à briser dans l'œuf toutes les tentatives ultérieures de contre-attaques allemandes en direction du littoral.
Dans ses mémoires, rédigées bien après cette opération, Montgomery ne cessera pourtant d'affirmer que son véritable objectif'avait jamais été de prendre Caen, mais bien de "fixer" et de détruire sur le terrain le plus grand nombre possible de soldats et de tanks allemands, et ce afin de permettre aux Américains d'opérer plus facilement une percée de leur côté.
Les Américains, on s'en doute, en feront une toute autre lecture...
(1) Wierviorka, page 252
Au début, et malgré la féroce résistance des adolescents de la SS "Hitlerjugend", tout se passe relativement bien. Le 27, la rivière Odon est atteinte. L'Orne n'est plus qu'à 7 kilomètres vers le sud, mais l'entrée en scène de deux nouvelles divisions blindées SS - la 9ème "Hohenstaufen" et la 10ème "Frundsberg" - qui viennent d'arriver d'Ukraine, va une nouvelle fois bouleverser les plans de Montgomery.
Sur une colline près d'Esquay-Notre-Dame, que l'Histoire retiendra sous le nom de "cote 112", de sanglants combats - qui ne sont pas sans évoquer ceux de la Première Mondiale - s'engagent, lesquels finissent à nouveau par forcer "Monty" à arrêter les frais et à abandonner une partie des positions si durement conquises .
Dans une lettre envoyée au général américain Omar Bradley le 18 juin, soit une semaine avant Epsom, Montgmomery avait écrit "Il est clair que nous devons maintenant prendre Caen et Cherbourg (...) Caen est vraiment la clé de Cherbourg (...) La tâche immédiate de la 2ème Armée [britannique] est de prendre Caen" (1)
Le 30 juin, alors que Cherbourg vient de tomber aux mains des Américains, Caen se dresse toujours en travers de la route des Britanniques et des Canadiens, lesquels n'ont finalement progressé que de 10 kilomètres, soit à la consternante moyenne de 2 kilomètres par jour !
Les Allemands y ont certes laissé des plumes mais, sur le strict plan des résultats, le bilan anglo-canadien d'Epsom, avec plus 5 000 morts et blessés, et des dizaines de tanks détruits, le tout pour des gains territoriaux dérisoires, ce bilan est proprement catastrophique,... et le deviendrait encore bien davantage si l'Aviation, et les canons de Marine, ne réussissaient à briser dans l'œuf toutes les tentatives ultérieures de contre-attaques allemandes en direction du littoral.
Dans ses mémoires, rédigées bien après cette opération, Montgomery ne cessera pourtant d'affirmer que son véritable objectif'avait jamais été de prendre Caen, mais bien de "fixer" et de détruire sur le terrain le plus grand nombre possible de soldats et de tanks allemands, et ce afin de permettre aux Américains d'opérer plus facilement une percée de leur côté.
Les Américains, on s'en doute, en feront une toute autre lecture...
(1) Wierviorka, page 252
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