... si les deux ports artificiels de Saint-Laurent et d'Arromanches constituèrent de remarquables prouesses d'ingéniérie, un seul d'entre eux - l'anglo-canadien d'Arromanches - entra réellement en service.
Et si ce dernier s'acquitta correctement de sa tâche dans les mois suivants, les Américains obtinrent finalement de meilleurs résultats en recourant à de simples échouages.
Sur le strict plan logistique, il aurait mieux valu consacrer la main d'oeuvre et les ressources allouées à ces ouvrages à la construction de barges de débarquement supplémentaires qui, le jour même du Débarquement, auraient alors pu jeter dans la bataille une ou deux divisions de plus avec - qui sait ? - la possibilité de s'emparer directement de Caen.
Tout cela n'est cependant que spéculations, et l'on peut tout aussi bien mettre en avant le considérable avantage que représenta, pour les planificateurs d'Overlord, le fait de s'épargner toute obligation de conquérir un port important dès les premières heures de l'opération.
A contrario, les Allemands, von Runstedt en tête, avaient tout misé sur cette obligation.
Convaincus, suite au raid de Dieppe, à l'été 1942, que les Alliés, pour réussir leur débarquement, n'auraient d'autre choix que de s'emparer d'un et même de plusieurs ports en eau profonde, ils avaient naturellement consacré l'essentiel de leurs moyens à les fortifier, particulièrement dans le Pas-de-Calais, où ces derniers étaient les plus nombreux et plus proches des côtes anglaises.
Et même lorsque la nouvelle d'un débarquement sur les plages normandes parvint aux oreilles de Hitler et de son État-major, ceux-ci mirent fort longtemps à accepter l'idée qu'il ne s'agissait pas d'une simple manœuvre de diversion.
A ce titre au moins, les ports artificiels justifièrent les sacrifices humains et matériels consentis par les Alliés...
Et si ce dernier s'acquitta correctement de sa tâche dans les mois suivants, les Américains obtinrent finalement de meilleurs résultats en recourant à de simples échouages.
Sur le strict plan logistique, il aurait mieux valu consacrer la main d'oeuvre et les ressources allouées à ces ouvrages à la construction de barges de débarquement supplémentaires qui, le jour même du Débarquement, auraient alors pu jeter dans la bataille une ou deux divisions de plus avec - qui sait ? - la possibilité de s'emparer directement de Caen.
Tout cela n'est cependant que spéculations, et l'on peut tout aussi bien mettre en avant le considérable avantage que représenta, pour les planificateurs d'Overlord, le fait de s'épargner toute obligation de conquérir un port important dès les premières heures de l'opération.
A contrario, les Allemands, von Runstedt en tête, avaient tout misé sur cette obligation.
Convaincus, suite au raid de Dieppe, à l'été 1942, que les Alliés, pour réussir leur débarquement, n'auraient d'autre choix que de s'emparer d'un et même de plusieurs ports en eau profonde, ils avaient naturellement consacré l'essentiel de leurs moyens à les fortifier, particulièrement dans le Pas-de-Calais, où ces derniers étaient les plus nombreux et plus proches des côtes anglaises.
Et même lorsque la nouvelle d'un débarquement sur les plages normandes parvint aux oreilles de Hitler et de son État-major, ceux-ci mirent fort longtemps à accepter l'idée qu'il ne s'agissait pas d'une simple manœuvre de diversion.
A ce titre au moins, les ports artificiels justifièrent les sacrifices humains et matériels consentis par les Alliés...
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