... Pour les Américains, s'emparer de Cherbourg est d'une importance capitale : c'est en effet le seul port en eau profonde situé à proximité immédiate des plages de débarquement.
Dans cette aventure, ce sont encore les paras de 82ème et 101ème Airborne, qui ont sauté sur la Normandie dès les premières heures du 6 juin, qui se retrouvent aux avant-postes. Le 10 juin, Carentan tombe aux mains des hommes de la 101ème, ce qui permet au reste de l'Infanterie américaine de progresser lentement vers l'Ouest, et Barneville, afin de couper en deux la péninsule du Cotentin.
Le 18 juin, désormais isolées de leurs arrières, les troupes allemandes qui défendent Cherbourg n'ont plus d'autre choix que de se replier vers la ville et le port, dont Hitler ordonne qu'il soit défendu jusqu'au dernier homme et la dernière cartouche.
Mais depuis Stalingrad, si les généraux allemands restent décidés à défendre leur pays et ses intérêts, ils n'entendent plus obéir aveuglément aux "ordres personnels du Führer". De fait, bien que résolu à se battre avec acharnement, le général von Schlieben, qui commande la place, n'a néanmoins aucune intention de mourir pour le Führer.
Le 22 juin, des combats au corps à corps s'engagent dans toutes les rues de la ville, tandis qu'au large, les vieux cuirassés américains pilonnent les fortifications du port. Le 26, la Cherbourg est prise, mais il faudra encore attendre la fin du mois pour assister à la reddition des troupes retranchées dans les forts.
Bien que les hommes de Schlieben aient pris le soin de faire sauter toutes les installations avant de se rendre, Hitler est naturellement fou de rage. Jugé responsable de ce désastre, le général Dollmann - commandant de la Septième Armée allemande - a heureusement le bon goût de mourir d'une crise cardiaque avant de comparaître devant la cour martiale que le Führer vient spécialement d'ordonner pour lui.
Si Hitler croit du moins se consoler avec la mise hors service du port pendant des mois, il va très vite devoir déchanter : en trois semaines seulement, le Génie américain va en effet parvenir à le remettre partiellement en activités. A la fin août, et jusqu'à la prise d'Anvers, Cherbourg va même devenir le plus important port stratégique d'Europe continentale, ce qui compensera le relatif échec des ports artificiels d'Arromanches et, surtout, de Saint-Laurent...
Dans cette aventure, ce sont encore les paras de 82ème et 101ème Airborne, qui ont sauté sur la Normandie dès les premières heures du 6 juin, qui se retrouvent aux avant-postes. Le 10 juin, Carentan tombe aux mains des hommes de la 101ème, ce qui permet au reste de l'Infanterie américaine de progresser lentement vers l'Ouest, et Barneville, afin de couper en deux la péninsule du Cotentin.
Le 18 juin, désormais isolées de leurs arrières, les troupes allemandes qui défendent Cherbourg n'ont plus d'autre choix que de se replier vers la ville et le port, dont Hitler ordonne qu'il soit défendu jusqu'au dernier homme et la dernière cartouche.
Mais depuis Stalingrad, si les généraux allemands restent décidés à défendre leur pays et ses intérêts, ils n'entendent plus obéir aveuglément aux "ordres personnels du Führer". De fait, bien que résolu à se battre avec acharnement, le général von Schlieben, qui commande la place, n'a néanmoins aucune intention de mourir pour le Führer.
Le 22 juin, des combats au corps à corps s'engagent dans toutes les rues de la ville, tandis qu'au large, les vieux cuirassés américains pilonnent les fortifications du port. Le 26, la Cherbourg est prise, mais il faudra encore attendre la fin du mois pour assister à la reddition des troupes retranchées dans les forts.
Bien que les hommes de Schlieben aient pris le soin de faire sauter toutes les installations avant de se rendre, Hitler est naturellement fou de rage. Jugé responsable de ce désastre, le général Dollmann - commandant de la Septième Armée allemande - a heureusement le bon goût de mourir d'une crise cardiaque avant de comparaître devant la cour martiale que le Führer vient spécialement d'ordonner pour lui.
Si Hitler croit du moins se consoler avec la mise hors service du port pendant des mois, il va très vite devoir déchanter : en trois semaines seulement, le Génie américain va en effet parvenir à le remettre partiellement en activités. A la fin août, et jusqu'à la prise d'Anvers, Cherbourg va même devenir le plus important port stratégique d'Europe continentale, ce qui compensera le relatif échec des ports artificiels d'Arromanches et, surtout, de Saint-Laurent...
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