... dans le Cotentin, la haie va très vite devenir le cauchemar des fantassins et tankistes américains
Comme l'armée américaine n'est pas l'Armée rouge, ses généraux ne peuvent se permettre de sacrifier des centaines de tanks et des dizaines de milliers d'hommes pour passer en force à travers chaque haie, jour après jour.
Comme le soldat américain n'est pas le soldat soviétique, il ne brûle pas franchement du désir de mourir pour la Patrie, et il se prive pas de faire savoir à ses officiers son peu d'empressement à exposer sa précieuse et fragile personne aux tirs de soldats ou de canons allemands dissimulés dans ou de l'autre côté de chaque haie.
Et comme les officiers américains ne sont pas davantage des officiers soviétiques, ils n'ont pas l'empressement, ni surtout la possibilité légale, de dégainer leur arme afin de coller une balle dans la nuque de chaque soldat récalcitrant.
Toutes ces contraintes se payent naturellement en terme de rapidité : il faut plusieurs jours, parfois une semaine, pour avancer de quelques malheureux kilomètres, dans la puanteur des centaines de chevaux et de vaches, dont les cadavres jonchent les champs et les routes.
Les Américains, qui disposent d'une armée ultra-mécanisée, et qui ont tout misé sur une guerre de mouvements, sur une sorte de "super-blitzkrieg", ne s'attendaient certes pas à pareils déboires, et n'ont d'autre choix que d'improviser.
Dans le ciel, de petits monoplans Stinson ou Piper-Cub s'efforcent alors de repérer les positions allemandes et de guider par radio, et de haie en haie, les tirs de l'artillerie de campagne, méthode extrêmement lente mais plus précise que le traditionnel recours aux bombardiers et chasseurs-bombardiers tactiques qui, vu la proximité des uns et des autres, ont finalement autant de chances de toucher les amis que les ennemis.
Si les fantassins, qu'ils soient américains ou non, ont toujours eu tendance à considérer les aviateurs comme des planqués, de surcroît souvent maladroits, les aviateurs, eux, commencent franchement par se dire que les fantassins feraient mieux d'apprendre à se battre et à progresser par eux-mêmes plutôt que d'appeler systématiquement les pompiers du Ciel à la première difficulté...
Comme l'armée américaine n'est pas l'Armée rouge, ses généraux ne peuvent se permettre de sacrifier des centaines de tanks et des dizaines de milliers d'hommes pour passer en force à travers chaque haie, jour après jour.
Comme le soldat américain n'est pas le soldat soviétique, il ne brûle pas franchement du désir de mourir pour la Patrie, et il se prive pas de faire savoir à ses officiers son peu d'empressement à exposer sa précieuse et fragile personne aux tirs de soldats ou de canons allemands dissimulés dans ou de l'autre côté de chaque haie.
Et comme les officiers américains ne sont pas davantage des officiers soviétiques, ils n'ont pas l'empressement, ni surtout la possibilité légale, de dégainer leur arme afin de coller une balle dans la nuque de chaque soldat récalcitrant.
Toutes ces contraintes se payent naturellement en terme de rapidité : il faut plusieurs jours, parfois une semaine, pour avancer de quelques malheureux kilomètres, dans la puanteur des centaines de chevaux et de vaches, dont les cadavres jonchent les champs et les routes.
Les Américains, qui disposent d'une armée ultra-mécanisée, et qui ont tout misé sur une guerre de mouvements, sur une sorte de "super-blitzkrieg", ne s'attendaient certes pas à pareils déboires, et n'ont d'autre choix que d'improviser.
Dans le ciel, de petits monoplans Stinson ou Piper-Cub s'efforcent alors de repérer les positions allemandes et de guider par radio, et de haie en haie, les tirs de l'artillerie de campagne, méthode extrêmement lente mais plus précise que le traditionnel recours aux bombardiers et chasseurs-bombardiers tactiques qui, vu la proximité des uns et des autres, ont finalement autant de chances de toucher les amis que les ennemis.
Si les fantassins, qu'ils soient américains ou non, ont toujours eu tendance à considérer les aviateurs comme des planqués, de surcroît souvent maladroits, les aviateurs, eux, commencent franchement par se dire que les fantassins feraient mieux d'apprendre à se battre et à progresser par eux-mêmes plutôt que d'appeler systématiquement les pompiers du Ciel à la première difficulté...
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