... Entre Utah et Omaha, on trouve la Pointe-du-Hoc, une falaise de 30 mètres de haut au sommet de laquelle les Allemands ont bâti des casemates accueillant 6 canons de 150mm.
Le 2ème Bataillon de Rangers a été chargé de neutraliser ces pièces, capables de prendre les plages en enfilade. Pour escalader la falaise, les 225 hommes de cette unité d'élite disposent de grappins, de cordes et même... de deux échelles empruntées aux pompiers londoniens (!)
Comme à Omaha, l'affaire ne se passe hélas pas comme prévu. Les bombardements aériens et navals (opérés notamment par le vieux cuirassé Texas) n'ont pas donné grand-chose. Trois barges chargées de
matériel ont coulé. Les autres ont été déportées par le courant, et se sont tranquillement perdues, en sorte que lorsque les Rangers se présentent enfin à l'endroit convenu, l'opération accuse déjà plus d'une demi-heure de retard.
Plus question donc de compter sur un quelconque effet de surprise... ni sur le moindre renfort, tous les hommes disponibles ayant déjà été détournés sur Omaha, où les choses se passent également fort mal.
Bien qu'elle relève quasiment de l'exploit sportif, l'ascension en elle-même se passe relativement bien, tandis que la prise des bunkers s'effectue sans trop de casse. Mais à l'intérieur, une incroyable surprise attend les Rangers : les si dangereux canons sont... en bois (!) Pour les soustraire aux attaques alliées, les véritables pièces ont en effet été déménagées à plus d'un kilomètre de là.
Toute cette odyssée n'a donc servi à rien. Mais le pire est encore à venir : isolés sur leur falaise, les Rangers doivent à présent affronter une contre-attaque allemande, qui dure toute la nuit. Lorsque les renforts de troupes et de blindés se présentent enfin, dans l'après-midi du 7 juin, le 2ème Bataillon a perdu 60 % de son effectif, et ne compte plus que 90 hommes valides...
Le 2ème Bataillon de Rangers a été chargé de neutraliser ces pièces, capables de prendre les plages en enfilade. Pour escalader la falaise, les 225 hommes de cette unité d'élite disposent de grappins, de cordes et même... de deux échelles empruntées aux pompiers londoniens (!)
Comme à Omaha, l'affaire ne se passe hélas pas comme prévu. Les bombardements aériens et navals (opérés notamment par le vieux cuirassé Texas) n'ont pas donné grand-chose. Trois barges chargées de
matériel ont coulé. Les autres ont été déportées par le courant, et se sont tranquillement perdues, en sorte que lorsque les Rangers se présentent enfin à l'endroit convenu, l'opération accuse déjà plus d'une demi-heure de retard.
Plus question donc de compter sur un quelconque effet de surprise... ni sur le moindre renfort, tous les hommes disponibles ayant déjà été détournés sur Omaha, où les choses se passent également fort mal.
Bien qu'elle relève quasiment de l'exploit sportif, l'ascension en elle-même se passe relativement bien, tandis que la prise des bunkers s'effectue sans trop de casse. Mais à l'intérieur, une incroyable surprise attend les Rangers : les si dangereux canons sont... en bois (!) Pour les soustraire aux attaques alliées, les véritables pièces ont en effet été déménagées à plus d'un kilomètre de là.
Toute cette odyssée n'a donc servi à rien. Mais le pire est encore à venir : isolés sur leur falaise, les Rangers doivent à présent affronter une contre-attaque allemande, qui dure toute la nuit. Lorsque les renforts de troupes et de blindés se présentent enfin, dans l'après-midi du 7 juin, le 2ème Bataillon a perdu 60 % de son effectif, et ne compte plus que 90 hommes valides...
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