... l'invraisemblable éparpillement de leurs hommes sur des dizaines de kilomètres carrés de bocage normand a très vite contraint les officiers à improviser, et à lancer leurs attaques avec des effectifs très inférieurs à ceux initialement prévus.
Pour neutraliser les canons de la Batterie de Merville, le colonel Otway ne dispose ainsi que d'un peu plus d'une centaine d'hommes sur les sept cents de sa 9ème brigade de parachutistes.
La situation est la même du côté américain : à la 101ème Airborne, le colonel Ewell, qui doit s'emparer du village de Poupeville, n'a pu retrouver qu'un quarantaine d'hommes sur six cents (!), les autres étant, là encore, perdus quelque part dans le bocage.
Mais si les paras britanniques ambitionnent eux aussi de goûter aux fruits de "l'État-providence" qu'on leur promet pour l'après-guerre, et si les paras américains ne songent également qu'à rentrer chez eux au plus vite, les uns et les autres sont tout de même plus agressifs, plus endurants et mieux entraînés que leurs compatriotes de l'Infanterie.
De fait, et malgré cette hémorragie d'effectifs, la plupart des objectifs assignés aux paras sont finalement atteints. A l'Ouest, les hommes de la 101ème parviennent par exemple à s'emparer de l'écluse de la Barquette et à sécuriser les arrières d'Utah Beach. A l'Est, les Britanniques font sauter les canons de la Batterie de Merville après avoir conquis la place. Sur le Canal de Caen, ils saisissent le Pont de Bénouville (qui deviendra célèbre sous le nom de Pegasus Bridge), ainsi que les ponts sur l'Orne et, en dépit des contre-attaques allemandes, ils réussiront même à les tenir jusqu'à l'arrivée des renforts, treize heures plus tard.
Bien évidemment, ces résultats sont obtenus au prix de pertes importantes. Les Britanniques comptent quelque 800 morts, blessés et disparus, soit environ 10% des effectifs. Le tribut payé par les Américains est plus élevé, puisqu'il se chiffre à plus de 1 200 hommes à la 82ème comme à la 101ème, soit à près 20 % des effectifs de ces deux divisions.
On est pourtant loin des plus de 50 % de pertes initialement prévus ce qui, d'une certaine manière, augure bien de la suite des opérations...
Pour neutraliser les canons de la Batterie de Merville, le colonel Otway ne dispose ainsi que d'un peu plus d'une centaine d'hommes sur les sept cents de sa 9ème brigade de parachutistes.
La situation est la même du côté américain : à la 101ème Airborne, le colonel Ewell, qui doit s'emparer du village de Poupeville, n'a pu retrouver qu'un quarantaine d'hommes sur six cents (!), les autres étant, là encore, perdus quelque part dans le bocage.
Mais si les paras britanniques ambitionnent eux aussi de goûter aux fruits de "l'État-providence" qu'on leur promet pour l'après-guerre, et si les paras américains ne songent également qu'à rentrer chez eux au plus vite, les uns et les autres sont tout de même plus agressifs, plus endurants et mieux entraînés que leurs compatriotes de l'Infanterie.
De fait, et malgré cette hémorragie d'effectifs, la plupart des objectifs assignés aux paras sont finalement atteints. A l'Ouest, les hommes de la 101ème parviennent par exemple à s'emparer de l'écluse de la Barquette et à sécuriser les arrières d'Utah Beach. A l'Est, les Britanniques font sauter les canons de la Batterie de Merville après avoir conquis la place. Sur le Canal de Caen, ils saisissent le Pont de Bénouville (qui deviendra célèbre sous le nom de Pegasus Bridge), ainsi que les ponts sur l'Orne et, en dépit des contre-attaques allemandes, ils réussiront même à les tenir jusqu'à l'arrivée des renforts, treize heures plus tard.
Bien évidemment, ces résultats sont obtenus au prix de pertes importantes. Les Britanniques comptent quelque 800 morts, blessés et disparus, soit environ 10% des effectifs. Le tribut payé par les Américains est plus élevé, puisqu'il se chiffre à plus de 1 200 hommes à la 82ème comme à la 101ème, soit à près 20 % des effectifs de ces deux divisions.
On est pourtant loin des plus de 50 % de pertes initialement prévus ce qui, d'une certaine manière, augure bien de la suite des opérations...
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