... coté britannique, les premiers éléments de la 6ème aéroportée, qui compte environ 9 000 hommes, sont largués peu après minuit à l'Est de Caen, et connaissent naturellement le même genre de mésaventures que leurs cousins américains.
Ainsi en est-il des 700 hommes du colonel Otway qui, à l'entraînement, s'étaient pourtant emparés à de nombreuses reprises d'une réplique britannique de la batterie de Merville, dont les canons dissuadent toute tentative de débarquement sur Sword Beach.
Mais à Merville-même, l'affaire ne tourne pas du tout comme prévu. Lorsqu'il lance l'attaque, à 04h30, Otway n'est en effet parvenu à rassembler qu'une centaine d'hommes, les autres ayant tout simplement disparu quelque part dans le bocage.
Et pour s'emparer de l'ouvrage, et en faire sauter les pièces, ceux-ci ne peuvent compter que sur eux-mêmes puisqu'aucun des planeurs de renfort n'a réussi à se poser directement sur la batterie : le plus proche a lamentablement échoué dans un champ, à près d'un kilomètre de là.
Il faut dire que se poser en planeur n'est en définitive pas moins dangereux que de sauter en parachute. Dans cet engin qui vole comme un fer à repasser, celui qu'on ose à peine appeler "pilote" en raison de son inexpérience, celui-là, donc, ne pense souvent qu'à une chose : jeter sa machine sur le premier bout de prairie qu'ils aperçoit.
En conséquence, un tiers des quelques 350 planeurs britanniques se brise purement et simplement à l'atterrissage, tuant ou blessant leurs occupants. Rendus au sol, les plus chanceux s'extirpent alors de ces enchevêtrements de toile et de bois, et s'efforcent ensuite de se regrouper et de venir en aide aux blessés avant, là encore, de se mettre en route dans la direction supposée de l'objectif...
Ainsi en est-il des 700 hommes du colonel Otway qui, à l'entraînement, s'étaient pourtant emparés à de nombreuses reprises d'une réplique britannique de la batterie de Merville, dont les canons dissuadent toute tentative de débarquement sur Sword Beach.
Mais à Merville-même, l'affaire ne tourne pas du tout comme prévu. Lorsqu'il lance l'attaque, à 04h30, Otway n'est en effet parvenu à rassembler qu'une centaine d'hommes, les autres ayant tout simplement disparu quelque part dans le bocage.
Et pour s'emparer de l'ouvrage, et en faire sauter les pièces, ceux-ci ne peuvent compter que sur eux-mêmes puisqu'aucun des planeurs de renfort n'a réussi à se poser directement sur la batterie : le plus proche a lamentablement échoué dans un champ, à près d'un kilomètre de là.
Il faut dire que se poser en planeur n'est en définitive pas moins dangereux que de sauter en parachute. Dans cet engin qui vole comme un fer à repasser, celui qu'on ose à peine appeler "pilote" en raison de son inexpérience, celui-là, donc, ne pense souvent qu'à une chose : jeter sa machine sur le premier bout de prairie qu'ils aperçoit.
En conséquence, un tiers des quelques 350 planeurs britanniques se brise purement et simplement à l'atterrissage, tuant ou blessant leurs occupants. Rendus au sol, les plus chanceux s'extirpent alors de ces enchevêtrements de toile et de bois, et s'efforcent ensuite de se regrouper et de venir en aide aux blessés avant, là encore, de se mettre en route dans la direction supposée de l'objectif...
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