... entre 1h30 et 2h30 du matin, les quelque 800 appareils des 82ème et 101ème divisions aéroportées américaines se présentent au-dessus de leurs objectifs... ou de ce qu'ils pensent être leurs objectifs.
Erreurs de navigation et inexpérience des navigateurs se conjuguent en effet pour que le largage des parachutistes s'opère au petit bonheur... et donc parfois fort loin des objectifs désignés.
Il faut dire aussi que, de leur côté, les pilotes, qui n'ont aucune envie de sacrifier leur propre vie à la défense de la Liberté et de la Démocratie, volent pour ainsi dire "sur des oeufs" et n'hésitent pas à larguer leurs passagers à la première occasion, ce qui permet certes de réduire les pertes - seule une vingtaine de Dakota sont abattus - mais contribue aussi - comme l'État-major le craignait - à disperser les effectifs de façon effrayante : à la 101ème Airborne, les 6 600 hommes se retrouvent ainsi éparpillés sur un quadrilatère de 40 kms par 25 (!)
Les plus infortunés se noient dans les basses terres que les Allemands ont inondées. D'autres se tuent ou se blessent grièvement en atterrissant dans un arbre ou sur un toit.
Il en est par contre qui vont devenir célèbres par la simple incongruité de leur situation, comme John Steele, de la 82ème, qui, blessé et tenu pour mort par les Allemands, va ainsi passer toute la nuit suspendu dans le vide et par la soie de son parachute, accroché au clocher de Sainte-Mère-Église.
Où diable est-on ? - personne ne le sait. Où est l'ennemi ? - va-t-en savoir. Par où faut-il se diriger ? - aucune idée.
Alors on improvise, on se met en marche vers ce qu'on pense être la bonne direction, et on ramasse en chemin des types d'une autre compagnie qui, d'après le plan, ne devraient pourtant pas être ici mais qui vous assurent que c'est vous qui devriez au contraire être ailleurs....
Erreurs de navigation et inexpérience des navigateurs se conjuguent en effet pour que le largage des parachutistes s'opère au petit bonheur... et donc parfois fort loin des objectifs désignés.
Il faut dire aussi que, de leur côté, les pilotes, qui n'ont aucune envie de sacrifier leur propre vie à la défense de la Liberté et de la Démocratie, volent pour ainsi dire "sur des oeufs" et n'hésitent pas à larguer leurs passagers à la première occasion, ce qui permet certes de réduire les pertes - seule une vingtaine de Dakota sont abattus - mais contribue aussi - comme l'État-major le craignait - à disperser les effectifs de façon effrayante : à la 101ème Airborne, les 6 600 hommes se retrouvent ainsi éparpillés sur un quadrilatère de 40 kms par 25 (!)
Les plus infortunés se noient dans les basses terres que les Allemands ont inondées. D'autres se tuent ou se blessent grièvement en atterrissant dans un arbre ou sur un toit.
Il en est par contre qui vont devenir célèbres par la simple incongruité de leur situation, comme John Steele, de la 82ème, qui, blessé et tenu pour mort par les Allemands, va ainsi passer toute la nuit suspendu dans le vide et par la soie de son parachute, accroché au clocher de Sainte-Mère-Église.
Où diable est-on ? - personne ne le sait. Où est l'ennemi ? - va-t-en savoir. Par où faut-il se diriger ? - aucune idée.
Alors on improvise, on se met en marche vers ce qu'on pense être la bonne direction, et on ramasse en chemin des types d'une autre compagnie qui, d'après le plan, ne devraient pourtant pas être ici mais qui vous assurent que c'est vous qui devriez au contraire être ailleurs....
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